Mois : août 2016

Il s’agit d’un appareil qui permet de traiter les paupières tombantes de manière non-invasive. Il ne s’agit pas vraiment d’un laser mais plutôt d’un appareil qui utilise la ” sublimation ” pour créer des centaines de micro trous sur la première couche de la peau sans saignement et sans endommager les tissus environnants.

La séance –

L’intervention se fait avant la séance sous anesthésie topique. La séance dure en moyenne 20 minutes, sans réelles douleurs, et surtout sans éviction sociale. Après l’intervention des petites croûtes tomberont au bout de quelques jours, afin de laisser une peau rosée et lissée.

Les résultats –

La technique permettras de créer une réduction de l’excès de peau qui effacera les ridules du contour de l’œil tout en remettant la peau “sous tension”.

L’appareil –

Le laser CO2 ne traite pas la surface totale de la peau, son mode d’action est de créer des centaines de petits points par cm2 de manière égale, le reste de la surface cutané est épargnée. Une petite partie de la peau ciblée est vaporisée, une autre partie se contracte.

Pour la plupart des traitements, les points couvrent à-peu-près 20% de la surface, épargnant 80%. Du collagène est produit dans le processus de guérison, ce qui raffermit la peau.

La séance –

Le traitement peut se faire sur peau claire ou foncée. Après avoir démaquillé et nettoyé la peau. Le Dermatologue applique le laser en effectuant un balayage sur les paupières . Il faut savoir que le passage du laser est un peu douloureux, voilà pourquoi une crème anesthésiante peut être appliquée et/ou une projection de froid, pendant la séance, permettra de réduire cette douleur. La séance dure entre 15 et 30 minutes.

Pré-Post intervention –

Les paupières gonflent quelques jours et les petites croûtes disparaissent après environ 5 jours. Afin de prévenir le risque de décoloration de la peau, l’application d’une crème est nécessaire quelques semaines avant et après le traitement.

Les résultats –

Généralement pour obtenir le meilleur résultat, le traitement comprend trois sessions avec une intervalle d’environ 6 semaines. Ce type de laser offre un traitement sûr et fiable si le dermatologue et correctement formé.

L’appareil –

Contrairement au laser CO2 très peu de chaleur ne s’en dégage, de sorte qu’il ne produit pas de dommage thermique. Il va enlever avec une extrême précision les couches successives de l’épiderme et du derme superficiel pour lisser la peau.

La séance –

Du fait qu’il dégage moins de chaleur, l’intervention est moins douloureuse.

Au lieu d’abraser toute la surface des paupières, ce laser ablatif fractionné partiel va créer des puits microscopiques en laissant de la peau intacte entre chaque puits. En cicatrisant, ces puits vont se refermer et entraîner un relissage cutané (renouvellement de l’épiderme, stimulation de collagène). L’importance de ce relissage est proportionnelle à l’intensité du traitement et donc aux suites opératoires.

Par rapport aux lasers d’abrasion classiques, l’intérêt est d’arriver progressivement à un résultat équivalent en plusieurs séances. Mais dans ce cas, les suites de chaque séance (plus légère) peuvent être beaucoup moins gênantes (quelques jours de rougeurs).

Le PlexR est un technique douce, peu invasive, qui permet, sans passer par la chirurgie, de diminuer l’excès de peau au niveau des paupières (essentiellement supérieures).

En effet, lorsque le regard semble constamment fatigué, le médecin esthétique analysera les différents paramètres anatomiques dont les paupières. Celles ci sont alors parfois tombantes en rapport avec un relâchement (ou ptose) de la peau en regard de cette zone.

Dans ce cas de figure, trois possibilités s’offre au patient :

– l’abstention thérapeutique, dans le cas où le patient souhaite réaliser aucun traitement ou encore si la ptose est à peine débutante.

– La blépharoplastie chirurgicale dans le cas où le patient souhaite bénéficier d’un traitement radical qui consistera à inciser les paupières selondifférentes techniques, sous anesthésie générale et retirer l’excès de peau.

– La blépharoplastie médicale avec le PlexR dans les cas où le patient souhaite bénéficier d’un traitement progressif (3 à 4 séances espacées d’un mois), non chirurgical, avec peu ou pas de suite après le traitement.

Cette dernière technique, utilisée depuis près de 10 ans en Italie, se perfectionne en France depuis 2012 grâce à desprotocoles bien précis.

Les principaux avantages demeurent dans la simplicité de l’acte et dans sa reproductibilité.

La méthode ne nécessite qu’une simple petite anesthésie de contact à l’aide d’une crème appliquée environ une heure avant le soin.

Le patient ne ressent pas les petits points dits de « combustion » qui sont réalisés de proche en proche avec le PlexR afin d’induire une rétraction douce et non douloureuse de la peau traitée. Il n’y a aucun saignement ni aucune cicatrice à prévoir à la suite d’une blépharoplastie médicale.

Les résultats s’objectivent au bout d’un mois environ et on peut compter entre chaque séance une ouverture de l’œil d’un demi à un millimètre supplémentaire.

A la fin d’un traitement complet, c’est à dire au bout de 3 à 4 séances, le regard n’est pas modifié, il paraît moins fatigué et les paupières ne tombent plus. La tenue moyenne à prévoir est tout à fait comparable à la technique chirurgicale, c’est à dire plusieurs années.

Un dernier point non négligeable est celui du coût de la technique ; il faut compter entre 250 et 350 euros par séance.

Les principaux inconvénients par rapport à la chirurgie résident dans le fait que la blépharoplastie médicale nécessite plusieurs séances. Il faut aussi prévoir une protection solaire après et entre chaque séance afin d’éviter les risques d’hypo ou d’hyperpigmentations.