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LA TOXINE BOTULIQUE, 3 LABORATOIRES LA PROPOSE, QUELLES DIFFÉRENCES POUR LE PATIENT MAIS AUSSI LE PRATICIEN ?


En 2002, le monde « merveileux » de la chirurgie et de la dermatologie esthétique a changé pour toujours avec l’arrivée de l’ère « Botox Cosmetic (Onabotulinum Toxin A) ».

Cette  neurotoxine (également appelée «neuromodulateur»). Va bloquer les impulsions nerveuses, empêchant ainsi le mouvement des muscles faciaux. Ce faisant, elle élimine les rides du front, et des yeux.

La toxine botulique a un large éventail d’utilisations autres que la paralysie des muscles faciaux. Elle peut être utilisée pour soulever les sourcils ou les coins de la bouche, pour le traitement des «lignes du fumeur» autour de la bouche, la peau d’orange du menton et les rides du cou ainsi que pour la transpiration excessive (hyperhidrose) sous les bras.

Les différentes références  vont être en France : Azzalure Galderma (Abobotulinum Toxin A),  Bocouture Merz (Inco-botulinum ToxinA) et Vistabel Allergan.

Quelles différences ? Faut-il en voir et surtout sont-elles si importantes pour le patient ? 

Le Vistabel ( nom Français )  n’aime pas spécialement ses concurrents, puisque d’après le fabricant d’Azzalure « Ipsen », leur toxine botulique Azzalure possède une action plus rapide que Vistabel, mais elle a aussi duré plus longtemps.


Agir plus rapidement et durer plus longtemps?

Vistabel et Bocouture sont très similaires. Bocouture est parfois décrit comme “le botox nu” en raison de son absence des protéines porteuses présentes avec Vistabel.

En théorie, cette absence de supports protéiques entraînerait moins de réactions allergiques ou de résistance à la neurotoxine.

Bocouture, en raison de son manque de ces additifs, n’a pas besoin d’être réfrigéré. C’est la seule des trois neurotoxines qui a cette caractéristique. Est-ce que le manque de protéines porteuses entraîne moins de réactions allergiques? Est-ce que Bocouture donne vraiment un défi au Vistabel parce qu’il n’a pas besoin d’être réfrigéré?

Bienvenue sur le ring de boxe ! 




Vistabel VS Azzalure 

Apparemment, traiter un côté du visage avec Vistabel et l’autre côté avec Azzalure ferait une étude assez convaincante.

En 2011, un chirurgien plasticien à San Francisco l’a pensé et a réalisé une étude «Split Face» de 90 patients comparant l’efficacité de Botox vs Dysport (nom étranger).

Il se concentra sur une zone, les pattes d’oie. Les patients ont été invités à évaluer leur satisfaction de chaque côté en utilisant une échelle de 5 points. Les deux tiers des participants préféraient le côté Azzalure. 

Faut-il préciser que techniquement, entre 2,5 et 3,0 unités d’Azzalure sont considérées comme l’équivalent d’une unité de Botox. Le deck était-il empilé en faveur d’Azzalure ? Allergan (le fabricant de Botox) a déclaré que la différence de score entre les produits était négligeable, seulement 0,2 points sur l’échelle de 5 points. Ils ont ajouté que ce n’était certainement «pas un motif pour fonder une revendication de supériorité».


Vistabel VS Bocouture

En théorie, aucune protéine ne signifie que moins de personnes développent une résistance via la formation d’anticorps. Si vous avez un rhume, le corps fabrique des anticorps pour combattre ce virus. Lorsque ce virus revient, les anticorps le neutralisent rapidement. Par conséquent, le corps est résistant.

Le corps humain ne fabrique généralement pas d’anticorps contre le Vistabel. Dans le petit pourcentage qui fait, l’effet et la durée d’action du Vistabel sont nettement réduits. Dans les quelques patients résistants, un patient peut facilement passer vers Azzalure ou Bocouture. En théorie, moins de réactions allergiques.

Merz le fabricant attribue cela à l’absence de protéines porteuses. Sauf que de nombreux praticiens m’ont bien dit qu’ils n’ont jamais eu d’allergie au Vistabel.

Le Dr James Bonaparte, chirurgien esthétique et chercheur, a examiné 20 000 patients et un certain nombre d’études randomisées, aucun cas d’allergie au Botox n’a été signalé. Par conséquent, cette théorie de Bocouture est plutôt faible.

Aucune réfrigération nécessaire. Vistabel et Azzalure sont expédiés dans de la glace . La livraison par camion réfrigéré est un coût supplémentaire. Par conséquent, Bocouture est moins cher à expédier et donc cela peut se répercuter positivement vers le patient.

Patient, assurez-vous juste que ceux que vous voyez ont reçu une formation adéquate pour toute nouvelle injection.


Les avantages d’Azzalure ?

Tous les médecins qui ont un minimum de connaissances sur la toxine botulique savent qu’Azzalure est le produit de référence de par sa rapidité de mise en place (2 à 3 jours VS 5 à 7 jours pour une autre toxine) et sa supériorité de durée de tenue (5mois VS 4mois pour les autres toxines). Si vous avez besoin d’une solution rapide pour un mariage ou un événement à venir dans 1-2 jours, Azzalure peut être une meilleure option.

Les avantages de Bocouture ? 

Un début plus rapide ou plus durable? Non !

Vistabel et Bocouture sont essentiellement identiques en termes de l’ingrédient principal : la neurotoxine active. ! Une unité de Vistabel = une unité de Bocouture. Ainsi, la conversion est simple. Si vous avez eu un bon résultat en traitant le front avec 20 unités de Vistabel, vous devriez obtenir le même résultat avec 20 unités de Bocouture.

Le début d’action de Bocouture de 3 à 5 jours reflète le Vistabel.

Bocouture et Botox durent environ de 3 à 4 mois. Les résultats varient d’une personne à l’autre et sont influencés par des facteurs tels que le niveau d’activité, la quantité injectée et la zone injectée.

Avoir trois produits sur le marché Français est bon pour les praticiens mais aussi les patients consommateurs finaux. Chaque laboratoire est en concurrence.

Des produits comme Coca-Cola, Heinz, Kleenex, Viagra et Botox ont eu beaucoup de succès avec des noms qui donnent une image claire aux patients. Ils sont connus et marques de confiance. Il y a d’autres colas, des catsups, des tissus, des médicaments contre la dysfonction érectile et des neurotoxines, mais si quelqu’un dit «Botox», la grande majorité de la population sait de quoi vous parlez. 

` C’est l’étalon-or; la neurotoxine éprouvée utilisée depuis longtemps tout en donnant des résultats prévisibles. Azzalure a été appelé “Le nouveau Botox” et Bocouture a été appelé “Le botox nu, pouvons-nous parler de « Botox bio ? ».

Alors, nous n’allons pas donner de nom de gagnant, puisque chacun reconnaîtra la toxine qu’il aime utiliser, nous pouvons juste terminer par remercier Allergan d’avoir trouvé ce nom « Botox » puisque son image est forte, durable et fiable ! 

Pendant qu’Azzalure travaille sans aucun doute plus vite. C’est son plus grand argument de vente. Le second est qu’il nécessite moins de sites d’injection pour des zones plus larges telles que le front ou sous les bras pour l’hyperhidrose.


Thomas Josse



Contact communication : agencethomasjosse@gmail.com


Cet article n’est pas sponsorisé et ne possède aucun lien avec un laboratoire cité ou non cité. 


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LA RECHERCHE ULTIME DE LA LUMIÈRE DANS LA BEAUTÉ


À l’heure de l’ultraconnexion et du manque de sommeil chronique, afficher sur un visage reposé, libéré des traces de fatigue, s’impose comme le nouveau Graal esthétique.
Partout dans le monde, le constat est le même : la fatigue est devenue l’ennemie numéro un face aux perpétuelles injonctions de dynamisme et de performance.

Sommes-nous incapables d’endiguer la fatigue qu’entraîne le mode de vie moderne ? Le repos est-il un paradis perdu ? Existe-t-il une réalité biologique complexe et sournoise responsable de cet état qui nous plombe le moral et s’imprime sur notre peau ?

Certes, nous dormons moins : six heures et cinquante-cinq minutes par nuit, soit une heure de moins qu’il y a trente ans. Mais cela n’explique pas tout. Il y a un véritable déni de l’impact des nouvelles technologies sur notre état de bien-être.

Il faut se rendre compte que le cerveau est toujours en éveil. D’autant que ces sollicitations constantes empiètent sur la sphère privée.

Mais alors, pourquoi une simple nuit de sommeil ne suffit-elle pas à recharger ses batteries ?

À l’inverse le teint éclatant en un instant et sans effort, c’est le voeu de nombreuses patientes. Comment faire pour ne pas avoir ces cernes, ces traits tirés, ce teint terne et pâlot ?

Et si votre médecin esthétique était une sorte de fée ? de magicien ? pouvant comme par magie illuminer votre teint, le sublimer, apporter de la profondeur au regard et produire « l’effet Cendrillon. »

Comme par magie » l’expression revient sans cesse dans la bouche des patient(e)s. Les grimoires populaires des siècles passés fournissaient des recettes d’embellissement instantané. L’industrie moderne traduit et fait exister dans le réel cet éternel fantasme d’une beauté qui surgirait d’un coup de seringue magique. Il n’y a pas de sortilège dans l’air, mais de la science ou plutôt du mystique ?


La lumière, source de beauté tant convoitée ? 

Bien plus que ça, elle est notre véritable recherche, la recherche même de la vie. 


Il n’y a pas une lumière, il y a des lumières. Naturelle ou électrique, elle est parfois intense, presque aveuglante. Plus douce, elle peut être diffuse. Timide, elle scintille, rayonne et se reflète quand un artiste la met en scène. Elle est un hommage lorsqu’elle provient de milliers de bougies allumées. Elle guide les bateaux au large. Dans le noir, elle rassure et apparaît comme un espoir.

La lumière est l’un des éléments les plus importants des arts de la scène. Si elle permet de révéler ce qu’il y à avoir, elle crée également du sens et provoque des émotions, elle invente un nouveau monde. 

Derrière quelques ampoules, de la magie ! Assemblées en lettres puis en mots, des centaines de sources lumineuses forment le nom d’une ville en fête ou celui d’un manège à sensation ; elles s’exhibent sur la façade d’un théâtre le titre d’une comédie musicale à laquelle on rêve d’assister : elles annoncent le marchand de glace du bord de mer où l’on passe toutes nos vacances ; elles sont la joue dans la nuit noire.

Finalement, l’idée de lumière s’impose comme la métaphore la plus efficace pour évoquer l’intelligence ou la connaissance.


Chercher à connaître, apprendre, interpréter, comprendre. Et voici comment la lumière, progressivement, s’est assimilée à un progrès dans la connaissance.

Le XVIIIe siècle sera appelé « Siècle des lumières » parce qu’il proclamait le triomphe de la raison. Comprendre d’un seul coup, franchir un palier dans la connaissance, c’est avoir une « illumination ».


L’ombre intervient également dans la beauté, sans elle, pas de relief, pas de vie, ni de lumière

L’éloge de l’ombre n’est pas qu’un tableau ( 1933 ), mais une magnifique introduction à la science des ombres, une esthétique au quotidien, je crois même que le beau n’est pas une substance en soi, mais rien qu’un dessin d’ombres, qu’un jeu de clair-obscur…

De la maitrise de la lumière, à la lumière comme source de beauté et de beau 


Le rayonnement solaire, porteur de lumière et de chaleur, rend possible la vie sur terre : il consiste en un bombardement continu d’ondes électromagnétiques, dont certaines sont perceptibles à l’organe humain appelé « oeil », fruit d’une longue évolution.

C’est ainsi que nous « voyons ». Cette conception moderne de la lumière semble peu compatible avec sa nature « sacrée ». Mais c’est oublier ce qu’est un symbole : ancré dans le sensible, ce dernier est toujours un appel vers autre chose.

En prenant l’exemple des vitraux colorés sombres de l’extérieur, accomplissent le miracle quotidien de transformer les rayons physiques en clarté divine – autrement dit, de faire entrer la présence divine dans l’église. Quant à une « science » disparue comme l’alchimie, elle n’a eu de cesse de vouloir introduire la lumière spirituelle dans la matière, d’élever la création au divin ( la fameuse « transmutation du plomb en or ).

Imaginez qu’un matin, le soleil ne se lève pas. Cela peut-il arriver ? 


Notre connaissance du système solaire nous garantit que non. Mais dans les temps plus anciens, l’homme ne pouvait pas avoir la même certitude.

C’est pourquoi il l’adorait souvent comme un dieu pour se prémunir contre sa disparition.

Mais peu à peu, le soleil disparaît des cultes. Notre étoile perd ses propriétés divines à mesure qu’elle fait l’objet d’une investigation scientifique. C’est la lumière elle-même, indépendamment de sa source physique, qui va en hériter des qualités symboliques. Car elle reste dans l’imaginaire le signe du sacré, son vecteur. 

Sa manifestation visible, dans l’iconographie, est le nimbe stylisé qui entoure les personnages élus. Dans un mouvement inverse, on essaie de capter la lumière avec des instruments de précision, d’en d’écrire la nature et le fonctionnement. L’invitation de la lumière à offrir la possibilité d’un vertige de la conscience, d’un éblouissement qui fait perdre tout repère et basculer dans le trouble….

Vivre sans lumière ? Impossible aujourd’hui, la dépendance est irréversible.

Du côté du cabinet, les skinboosters Galderma. Mais aussi l’acide hyaluronique hydratant type ( Juvéderm VOLITE®  – Hydromax de Vivacy… ) sont des traitements se présentant comme le la solution parfaite pour la prévention dés 25 ans, ou en traitement à tout âge, et en complément d’un autre acte médico-esthétique. Les skinboosters sont des injections d’acide hyaluronique fluide et stabilisé sans apporter de volume mais réhydratant intensément la peau.
L’injection en nappage est réalisée en nappage à l’aide d’une fine aiguille.



Selon les besoins le protocole s’adapte. Cette recherche de l’éclat à tout prix ne serait pas possible sans une bonne hygiène de vie, un bon sommeil, une alimentation équilibrée, sans oublier une bonne hydratation.

Grâce à l’effet Cendrillon, nous sommes à la fois mêmes et autres : c’est nous en mieux. Pourtant nulle trace d’artifice, d’où le bénéfice secondaire : le renforcement de la confiance en soi.

Thomas Josse

Contact communication : agencethomasjosse@gmail.com

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FLEURTER AVEC LA JEUNESSE

Tu te demandes si tu avais cet air-là, toi aussi. Une arrogance si explicite qu’elle façonne toute l’expression du visage.

Il débute chacune de ses phrases par un « notre génération », qui tient celui qui l’écoute à distance. Contemplant, la silhouette gracile de cette jeunesse qui se donne en spectacle sans se laisser approcher. D’un brin perverse, elle s’offre aux regards avec un plaisir non dissimulé.

Elle a pris l’habitude qu’on l’admire, qu’on l’écoute, qu’on l’interroge, qu’on vienne à elle comme à l’oracle. Puisque c’est elle qui dessine un avenir virtuel, taillé à son image, à ses envies.

Tu apprends qu’ils aiment tous l’art en général, s’intéressent de près à l’écologie. Ils sont généreux, avides de tout partager… C’est simple pour eux, la vie est une célébration !

Puis, tu te mets à penser que tout ce qu’elle t’a dit n’est qu’une publicité pour la jeunesse.
Une jeunesse terrifiée par ses propres canons, l’obligation d’être libre et efficace, extrême et rationnelle, prête à tout et gorgée de grandes valeurs.

Entre infos alarmistes – montée des températures, des eaux et des inégalités sociales – études catastrophiques et immobilisme des états, pas facile de garder foi en l’avenir. Mais plutôt que s’avouer vaincus, si l’on se remettait à espérer.

L’homme contemporain s’imaginait en créature aux pouvoirs illimités, à l’image d’un dieu omnipotent sous à sa seule tyrannie … Un fantasme qui titille l’humanité depuis que l’homme est homme, mais singulièrement accentué par la toute puissance du monde dématérialisé. Et par les réseaux sociaux qui donnent l’illusion à chacun de pouvoir inventer sa vie à son gré.

Comme si, à force de mise en scène de soi dans une existence virtuelle rêvée, on avait fini par croire que nous serions enfin devenus les maîtres de notre destinée, les architectes d’un monde dont nous tirerions nous-mêmes les ficelles.

C’est la grande croyance anxiolytique des années zéro. Même si tout part en vrille, je dois continuer d’affirmer que le monde a un sens…


Thomas Josse

Contact communication : agencethomasjosse@gmail.com