Mois : juin 2013

9 h du matin, un TGV et direction la ville des lumières… Lyon.

Ou plutôt la clinique Crillon, elle a pris ses quartiers en plein coeur du 6ème arrondissement, presque cachée derrière l’église, comme si l’adresse est connue uniquement par quelques initié(e)s …

La journée commence par la visite de la clinique, un lieu qui me possède dès le premier pas franchi…

Une décoration sobre et raffinée m’inspire sécurité et bien-être, tout me semble neuf… logique la clinique vient d’être rénovée.
Le laiton poli, le noir, le blanc comme couleurs prédominantes, un style chic, sobre, raffiné un peu comme les résultats du Docteur Briancon, toujours de bon gout, pour ne jamais en faire trop.
Cet artiste qui fait l’unanimité, d’une part pour cette gentillesse, mais aussi pour son écoute et son professionnalisme.

Puis, je découvre Marie, LA femme du lieu, celle par qui tout passe. Elle est au courant de tout, voit tout. Un peu comme le chef d’orchestre qui a cette obsession de tout parfaitement coordonner, en apportant une note qui vient déranger l’équilibre de façon positive.

Quand à Romain, il est de cette génération Y, hyper connectée, en permanente quête d’inspiration en terme de développement et d’image.
Il est de ceux qui comprennent vite, sans détour il écrit, photographie, invite, réfléchi pour connecter tout ce petit monde.

Et bien sûr les patientes, elles ont cette élégance de très peu parler d’elle, une modestie. Malheureusement en France on juge encore sur l’art de la conversation, le fameux cocktail « culture générale + humour + trait d’esprit » car il faut briller, exposer ses connaissances… Ici c’est plutôt eau fraichement citronnée chaque matin et confidentialité.

Une clinique qui a fait sa réputation sur l’histoire d’une union, celle d’une famille. Je suis persuadé que ses personnes sont parfaitement en phase avec eux-mêmes, comme si, ils avaient compris la valeur de chaque patient, au delà de leur visage.

Me voila dans le retour, ciel bleu, grande vitesse, les champs passent à toute allure, le ciel bleu m’inspire … et me met en tête l’idée que la beauté n’est ni une convenance ni un étendoir mais juste un état d’être… voila une belle philosophie de mon métier, rencontrer les acteurs de votre beauté.

Car même si les fêtes de fin d’année donnent lieu à controverse ; il y a celles qui adorent et celles qui détestent. D’où la tentation pour certaines d’y échapper, d’où l’idée saugrenue de prendre un billet pour une autre planète …

Mais avant j’ai préféré m’arrêter à Lyon !

Deux heures à attendre dans ce train, entourés d’hommes d’affaires, de familles et de couples..

J’ai préféré la voiture bar, là ou j’ai rencontré cette femme épinglée au bar avec cette nonchalance …

Elle dégage un truc triste mais libre à la fois … Comme je m’ennuie, je lui parle de mon métier… très vite elle se raconte elle aussi.

En parlant d’esthétique et d’anti-âge, elle avoue n’avoir jamais réussi à regarder un film en entier. Après avoir bu trois jours et trois nuits, elle s’était retrouvée à Istanbul puis à Rome près de gens qui l’aimaient uniquement parce qu’ils étaient ivres et qu’ils ne la connaissaient pas.

Cela lui semble être une belle équation de vie. Elle décida alors de ne plus jamais rentrer. Elle voulu alors ne plus jamais rien finir ; elle pu devenir immortelle. Ses rencontres, ses conversations, ses amours ne furent plus que des débuts.

Depuis elle fait des boucles sur tout le territoire, amorce des conversations sans jamais les terminer et semble effectivement immortelle …

Me voilà arrivé, des étoiles plein la tête me dirigeant vers la clinique Crillon pour une soirée beauté immortelle !
Sur le thème de se faire encore plus belle avant les fêtes, en proposant une approche globale du corps.

Un parcours qui nous conduit tout droit dans la tentation de céder à une séance de radiofréquence pour un visage redéfini, un diagnostic de peau en proposant un sérum sur-mesure et préparé devant nos yeux, des conseils coiffure par l’un des plus grands coiffeurs de Lyon, et un maquillage qui rehausse nos traits.

La silhouette n’est pas en reste avec une sélection éclectique de sous vêtements, les conseils d’un styliste et une sélection de joaillerie pour étinceler au pied du sapin …

Tout est permis, sans compromis. Maquillage, overdosé ou plus simple, rouge à tous les étages, coiffure extrême ou sage …

Montrer son audace, sa féminité autour d’une coupe de champagne… Une vraie réussite !

Cette soirée, ma fait comprendre quelque chose, que nos imperfections, nos défauts nous apprenons à les chérir…

Car ils nous permettent de nous réinventer une certaine définition de la beauté ; une affirmation de soi que l’on défend…

Parce que ce que je dégage cette clinique est autre chose … de plus profond, de plus vrai aussi…

Et si je voulais du rab, j’aurais opté pour prendre le large autour du Rhône avec un Vélo’v… me perdre dans les boutiques branchées comme chez Pop&Shoes, se régaler d’un cupcake chez Candy Cookie Boulevard ou en prendre plein la vue à la biennale d’art contemporain.

Lyon est plus branchée que jamais ! 

Coup de soleil ? Involontaire parfois, à cause d’une application d’écran solaire oubliée ou même un filtre solaire non efficace. 

Le résultat ? nouvelles taches de rousseur, nouvelles ridules, peau rugueuse, rougeurs…

L’idée n’est pas nouvelle, mais intéressante pour en parler. Imaginez une crème à base d’enzymes de réparation d’ADN qui, une fois appliquée sur la peau après une exposition solaire, va inverser les dégâts de l’exposition, empêchant potentiellement le développement du cancer de la peau ainsi que les signes du vieillissement liés à l’UV (taches brunes, rides, relâchement… ).

Imaginez l’ADN comme une structure à double hélice. Une sorte d’escalier en colimaçon qui une fois agressé par l’exposition UV et les radicaux libres produits par des facteurs environnementaux tels que la pollution, tabac, stress…

Les escaliers peuvent se déformer et se briser. Ces déficiences entravent les fonctions de la cellule, et peut finalement provoquer des mutations qui conduisent à une mort cellulaire avancée, un fonctionnement cellulaire ralenti ou un cancer cutané. Pendant longtemps, notre première ligne de défense est l’écran solaire minéral ou chimique, dont le but est de protéger mais pas de traiter.

Évidement en post exposition solaire nous avons les fameux antioxydants enzymatiques ( super oxyde dismutase, catalase… ) et non enzymatiques ( vitamine C, E … ) des molécules qui piègent les radicaux libres. Même les plus puissants antioxydants ne peuvent que dévier le dommage mais ne peuvent pas le guérir une fois qu’il a déjà eu lieu.

Les antioxydants agissent en bloquant les effets de molécules réactives dans les cellules ou hors de la cellule, les enzymes de réparation d’ADN, coupent littéralement l’ADN endommagé, comme des ciseaux pour corriger la séquence et la remplacer.

Notre peau a une boîte à outils naturelle, contenant naturellement des enzymes pour réparer l’ADN endommagé.
Mais, comme nous vieillissons, les niveaux de ces enzymes baissent. Comme si les réparations devenaient moins efficaces, et l’accumulation des dommages fragilise l’organisme.

Les enzymes sont extraites de diverses sources naturelles ( le plancton, un type de bactérie appelée microcoque.. )
Pour qu’il pénètre dans la peau, là ou nous les attendons, il faut les encapsuler dans des liposomes ( un véhicule composés de 2 couches lipidiques contenant l’actif au milieu ) pour faciliter l’absorption par l’épiderme.

Le bénéfice de cette application à moyen-long terme est de renforcer la capacité de réparation de la peau et aussi de la rendre plus saine.

Il est important de comprendre que lorsque vous avez été victime des méfaits du soleil, vous ne pouvez pas défaire ce qui a été fait.
Mais, vous pouvez l’améliorer avec les traitements traditionnels topiques comme la vitamine A, les facteurs de croissance ( méfiance ), et les peptides. Ils contribuent tous à promouvoir la croissance du collagène et le développement des cellules saines, mais ils n’ont pas prouvé qu’ils participent à l’inversement des dommages de l’ADN.

Des études, publiées dans la revue « médicale The Lancet en 2001 ». Des scientifiques ont testé une lotion à base de l’enzyme de réparation de l’ADN sur 30 patients souffrant d’une maladie héréditaire rare qui les prédisposait à un cancer de la peau. 

La flânerie, cette douce somnolence qui nous enivre et laisse la place à l’imprévu… Enfin cette fois-ci pas d’imprévu car j’avais rendez-vous à l’IMCAS, le plus important congrès mondial de chirurgie et dermatologie esthétique qui forme les médecins et annonce les tendances et avancées scientifiques de demain… C’est cela l’IMCAS est ce depuis 18 ans.

L’exigence demeure, celle de présenter les innovations, évolutions 2015 et les révolutions à venir, développées par des experts mondiaux et chercheurs, celle de se perfectionner pour améliorer l’acte, le rendre moins invasif, plus précis, plus naturel … la french touch, parce que la beauté n’a pas d’âge et qu’ être belle n’est pas forcément synonyme d’être jeune, c’est un équilibre entre l’être et le paraître.

J’ai échangé avec des professionnels, et j’ai eu le sentiment que ce laboratoire du futur d’apparence futile dont les discussions tournent autour d’un nez en galoche, d’une ride rendant un visage fâcheux ou d’une tache trompant un teint éclatant, m’a permis d’être plus ouvert sur le monde et les cultures qui le compose. Un lieu qui raconte l’intelligence collective et la curiosité naturelle de la profession en rassemblant plus de 6000 participants de 85 pays ….

L’esthétique c’est aussi un marché celui de l’esthétique médicale , qui se porte bien et réalise une solide croissance en 2015 de +8,2%, qui devrait afficher cette même tendance jusqu’en 2020.

Les européens ont enregistré une croissance d’environ 6% par an, les américains de 7% par an, et les asiatiques ont la plus forte progression avec 13% par an.

La tendance est aux traitements d’esthétique médicale (injections d’acide hyaluronique, de toxine botulique, laser, radioFréquence…), qui prennent le pas sur les interventions de chirurgie, mais celle–ci aura toujours sa place notamment pour les lipoaspirations, augmentations ou réductions mammaires, et surtout pour le lipofilling l’injection de sa propre graisse dans le visage ou le corps et bien sûr en reconstruction.

Venues pour découvrir sans évidemment pouvoir écouter les 1300 lectures proposées et les nombreux enseignements sur les derniers développements scientifiques du secteur, dans le respect de l’éthique et de «l’evidence based medicine», à vrai dire c’était étonnement passionnant.

Cette année l’IMCAS a même lancé sa plate-forme de e-learning, l’IMCAS ACADEMY pour être ligne avec un monde ultra connecté.

Les professionnels sont connectés, mais aujourd’hui ce sont les consommateurs/patients qui utilisent de plus en plus les médias sociaux (exemple Realself.com, Facebook…) et modifient d’ores et déjà leurs relations avec leurs médecins.

Des idées , des images, remontent dans nos esprits comme des bulles enivrantes. On marche, on déambule, on se perd pour mieux trouver ce qu’on ne cherchait pas … Comme l’explication du fonctionnement des cellules souches en médecine régénérative, de la graisse qui se détruit (par le chaud, le froid) ou se greffe, l’induction tissulaire en cas de pertes de volume ou cette rhinoplastie ultrasonique venue du futur…

Cette année l’IMCAS a mis à l’honneur Versailles, tel est le thème d’une soirée consacrée à la recherche du cancer du sein.

La flânerie, qui irrigue chacune des nouveautés de l’année. La flânerie est un sport, stimulant. On y est à la fois seul et très entouré, l’esprit flottant au-dessus des stands, le nez en l’air, le regard attiré par ce que la foule affairée est en train de contempler….

Au détour d’un couloir, au coin d’un stand ou encore dans une salle de conférence non répertoriée par les drones ou le satellite car éphémère… des hommes et des femmes, des objets apparaissent comme des surprises qui nous enchantent, et interpelle notre curiosité insatiable sur ce que les laboratoires préparent aujourd’hui pour demain

Des découvertes plein la tête pour vous les raconter comme si un congrès était passé par là…

L’IMCAS s’exporte depuis 9 ans à international, avec plusieurs autres congrès chaque année : l’IMCAS INDIA (Mumbai), l’IMCAS CHINA (Shanghai), l’IMCAS ASIA (Bali, Taipei) et l’IMCAS AMERICAS (Cancun) pour celles ou ceux qui n’ont pas eu envie de flâner…

Le vieillissement de la peau et ses conséquences sont au cœur des préoccupations contemporaines. En effet, rester jeune (ou plutôt paraitre jeune) le plus longtemps possible est important, voire primordial dans notre société et dicte le plus souvent nos relations intimes, amicales et professionnelles. Des solutions existent pour rester jeune: la médecine esthétique apporte de nombreuses solutions, les bons conseils sur rester actif fleurissent sur les magazines, nos assiettes s’allègent etc. Mais qu’en est-t-il de nos cosmétiques ?
Ingrédient phare de cette décennie en terme de médecin esthétique, l’acide hyaluronique est présent à toutes les sauces. Dans les cosmétiques, dans les compléments alimentaires, chez le dermatologue ou médecin esthétique… Mais le connait-on vraiment ?

A la manière d’une « éponge moléculaire », l’acide hyaluronique est capable de retenir plus de 1000 fois son poids en eau, il restaure les propriétés élastiques de la peau, contribue à son hydratation et permet de lisser sa surface. L’acide hyaluronique est un sucre, naturellement présent dans l’organisme pour assurer l’hydratation et la souplesse de la peau. Ses quantités diminuant avec l’âge, les rides et la sécheresse cutanée s’installent.

En médecine esthétique ou dans les cosmétiques c’est différent, car il provient d’une bactérie qui le synthétise. Cela ne présente aucun risque étant donné que l’acide hyaluronique synthétisé par cette bactérie est le même que nous produisons dans notre corps et que toutes les impuretés sont effacées.

En médecine esthétique, nous l’utilisons de différentes manières: il peut être “fluide” comme en mésothérapie et injecté superficiellement pour hydrater la peau. Malheureusement, la mésothérapie offre en général un résultat à court terme (quelques mois). Il peut également être réticulé ( il a subit une modification dans sa structure pour le rendre stable et volumateur ).