Le piège commence lorsqu’une personne souhaite se comparer à d’autres individus rencontrés sur internet, comme celles qui affichent une image de corps déformée ou des ventres toujours plus plats loin de la normalité.
La dysmorphophobie est un trouble grave, pas une question de vanité. C’est même une affection beaucoup plus fréquente qu’on ne le pense avec une prévalence d’environ 1% en population générale et de 10% au moins chez les patients en médecine – chirurgie esthétique.
Une personne souffrante de dysmorphophobie passe plus d’une heure par jour en moyenne à penser à son apparence corporelle, parfois trois. Cette personne doit s’avoir qu’elle n’est pas seule, il existe de bons traitements, à la fois des thérapies et des médicaments.
La société influe sur le souci de l’apparence. Mais la société peut-elle, de la même façon, influer sur l’apparition d’un souci pathologique de l’apparence ? Et la réponse n’est pas aussi évidente ni péremptoire qu’on ne le pense.
> Le premier lié aux troubles de la personnalité, qui peut s’incarner en une peur qu’un élément du visage comme le nez ou la bouche ne se déforme
> Le second lié à l’image du corps, qui nous intéresse. Il touche à 95% la gent féminine et rejoint l’anorexie mentale ( Ces femmes se voient trop grosses alors qu’elles sont déjà très minces voire maigres ).
La cause de la dysmorphophobie est compliquée. Comme d’autres troubles psychiatriques, la dysmorphophobie est probablement dû à une combinaison de prédispositions génétiques et de facteurs environnementaux.
Parmi les causes dites environnementales, «avoir été l’objet de moqueries peut être un facteur de risque, même s’il n’est pas encore clair si les individus dysmorphophobes qui rapportent ce harcèlement ont réellement été plus moqués ou s’ils s’en souviennent davantage parce qu’ils sont plus sensibles au rejet.