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ATTENTION À NE PAS TOMBER DANS LA DYSMORPHOPHOBIE



La nouvelle norme de la beauté est-elle un piège ? Une boite de pandore pouvant faire entrer la femme ou l’homme dans un cercle infernal de l’angoisse constante d’être laid ou difforme ?

Le piège commence lorsqu’une personne souhaite se comparer à d’autres individus rencontrés sur internet, comme celles qui affichent une image de corps déformée ou des ventres toujours plus plats loin de la normalité.

La dysmorphophobie est un trouble grave, pas une question de vanité. C’est même une affection beaucoup plus fréquente qu’on ne le pense avec une prévalence d’environ 1% en population générale et de 10% au moins chez les patients en médecine – chirurgie esthétique.


Le praticien devra différencier un souci normal d’apparence avec une personne souffrante de dysmorphophobie.


Une personne souffrante de dysmorphophobie passe plus d’une heure par jour en moyenne à penser à son apparence corporelle, parfois trois. Cette personne doit s’avoir qu’elle n’est pas seule, il existe de bons traitements, à la fois des thérapies et des médicaments.

La société influe sur le souci de l’apparence. Mais la société peut-elle, de la même façon, influer sur l’apparition d’un souci pathologique de l’apparence ? Et la réponse n’est pas aussi évidente ni péremptoire qu’on ne le pense.

La dysmorphophobie peut se séparer en deux grands types: 

> Le premier lié aux troubles de la personnalité, qui peut s’incarner en une peur qu’un élément du visage comme le nez ou la bouche ne se déforme

> Le second lié à l’image du corps, qui nous intéresse. Il touche à 95% la gent féminine et rejoint l’anorexie mentale ( Ces femmes se voient trop grosses alors qu’elles sont déjà très minces voire maigres ).

La cause de la dysmorphophobie est compliquée. Comme d’autres troubles psychiatriques, la dysmorphophobie est probablement dû à une combinaison de prédispositions génétiques et de facteurs environnementaux.

Parmi les causes dites environnementales, «avoir été l’objet de moqueries peut être un facteur de risque, même s’il n’est pas encore clair si les individus dysmorphophobes qui rapportent ce harcèlement ont réellement été plus moqués ou s’ils s’en souviennent davantage parce qu’ils sont plus sensibles au rejet. 


Or les moqueries ne sortent pas de nulle part. Elles ont souvent pour origine un idéal normatif. Si tout ne se résume donc pas à la pression culturelle au visage «de rêve», c’est bien la tout le problème de notre société.

Les défauts physiques imaginaires devront être pris en compte lors d’une consultation avec un praticien …

Thomas Josse

Contact communication : agencethomasjosse@gmail.com

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LA TOXINE BOTULIQUE, 3 LABORATOIRES LA PROPOSE, QUELLES DIFFÉRENCES POUR LE PATIENT MAIS AUSSI LE PRATICIEN ?


En 2002, le monde « merveileux » de la chirurgie et de la dermatologie esthétique a changé pour toujours avec l’arrivée de l’ère « Botox Cosmetic (Onabotulinum Toxin A) ».

Cette  neurotoxine (également appelée «neuromodulateur»). Va bloquer les impulsions nerveuses, empêchant ainsi le mouvement des muscles faciaux. Ce faisant, elle élimine les rides du front, et des yeux.

La toxine botulique a un large éventail d’utilisations autres que la paralysie des muscles faciaux. Elle peut être utilisée pour soulever les sourcils ou les coins de la bouche, pour le traitement des «lignes du fumeur» autour de la bouche, la peau d’orange du menton et les rides du cou ainsi que pour la transpiration excessive (hyperhidrose) sous les bras.

Les différentes références  vont être en France : Azzalure Galderma (Abobotulinum Toxin A),  Bocouture Merz (Inco-botulinum ToxinA) et Vistabel Allergan.

Quelles différences ? Faut-il en voir et surtout sont-elles si importantes pour le patient ? 

Le Vistabel ( nom Français )  n’aime pas spécialement ses concurrents, puisque d’après le fabricant d’Azzalure « Ipsen », leur toxine botulique Azzalure possède une action plus rapide que Vistabel, mais elle a aussi duré plus longtemps.


Agir plus rapidement et durer plus longtemps?

Vistabel et Bocouture sont très similaires. Bocouture est parfois décrit comme “le botox nu” en raison de son absence des protéines porteuses présentes avec Vistabel.

En théorie, cette absence de supports protéiques entraînerait moins de réactions allergiques ou de résistance à la neurotoxine.

Bocouture, en raison de son manque de ces additifs, n’a pas besoin d’être réfrigéré. C’est la seule des trois neurotoxines qui a cette caractéristique. Est-ce que le manque de protéines porteuses entraîne moins de réactions allergiques? Est-ce que Bocouture donne vraiment un défi au Vistabel parce qu’il n’a pas besoin d’être réfrigéré?

Bienvenue sur le ring de boxe ! 




Vistabel VS Azzalure 

Apparemment, traiter un côté du visage avec Vistabel et l’autre côté avec Azzalure ferait une étude assez convaincante.

En 2011, un chirurgien plasticien à San Francisco l’a pensé et a réalisé une étude «Split Face» de 90 patients comparant l’efficacité de Botox vs Dysport (nom étranger).

Il se concentra sur une zone, les pattes d’oie. Les patients ont été invités à évaluer leur satisfaction de chaque côté en utilisant une échelle de 5 points. Les deux tiers des participants préféraient le côté Azzalure. 

Faut-il préciser que techniquement, entre 2,5 et 3,0 unités d’Azzalure sont considérées comme l’équivalent d’une unité de Botox. Le deck était-il empilé en faveur d’Azzalure ? Allergan (le fabricant de Botox) a déclaré que la différence de score entre les produits était négligeable, seulement 0,2 points sur l’échelle de 5 points. Ils ont ajouté que ce n’était certainement «pas un motif pour fonder une revendication de supériorité».


Vistabel VS Bocouture

En théorie, aucune protéine ne signifie que moins de personnes développent une résistance via la formation d’anticorps. Si vous avez un rhume, le corps fabrique des anticorps pour combattre ce virus. Lorsque ce virus revient, les anticorps le neutralisent rapidement. Par conséquent, le corps est résistant.

Le corps humain ne fabrique généralement pas d’anticorps contre le Vistabel. Dans le petit pourcentage qui fait, l’effet et la durée d’action du Vistabel sont nettement réduits. Dans les quelques patients résistants, un patient peut facilement passer vers Azzalure ou Bocouture. En théorie, moins de réactions allergiques.

Merz le fabricant attribue cela à l’absence de protéines porteuses. Sauf que de nombreux praticiens m’ont bien dit qu’ils n’ont jamais eu d’allergie au Vistabel.

Le Dr James Bonaparte, chirurgien esthétique et chercheur, a examiné 20 000 patients et un certain nombre d’études randomisées, aucun cas d’allergie au Botox n’a été signalé. Par conséquent, cette théorie de Bocouture est plutôt faible.

Aucune réfrigération nécessaire. Vistabel et Azzalure sont expédiés dans de la glace . La livraison par camion réfrigéré est un coût supplémentaire. Par conséquent, Bocouture est moins cher à expédier et donc cela peut se répercuter positivement vers le patient.

Patient, assurez-vous juste que ceux que vous voyez ont reçu une formation adéquate pour toute nouvelle injection.


Les avantages d’Azzalure ?

Tous les médecins qui ont un minimum de connaissances sur la toxine botulique savent qu’Azzalure est le produit de référence de par sa rapidité de mise en place (2 à 3 jours VS 5 à 7 jours pour une autre toxine) et sa supériorité de durée de tenue (5mois VS 4mois pour les autres toxines). Si vous avez besoin d’une solution rapide pour un mariage ou un événement à venir dans 1-2 jours, Azzalure peut être une meilleure option.

Les avantages de Bocouture ? 

Un début plus rapide ou plus durable? Non !

Vistabel et Bocouture sont essentiellement identiques en termes de l’ingrédient principal : la neurotoxine active. ! Une unité de Vistabel = une unité de Bocouture. Ainsi, la conversion est simple. Si vous avez eu un bon résultat en traitant le front avec 20 unités de Vistabel, vous devriez obtenir le même résultat avec 20 unités de Bocouture.

Le début d’action de Bocouture de 3 à 5 jours reflète le Vistabel.

Bocouture et Botox durent environ de 3 à 4 mois. Les résultats varient d’une personne à l’autre et sont influencés par des facteurs tels que le niveau d’activité, la quantité injectée et la zone injectée.

Avoir trois produits sur le marché Français est bon pour les praticiens mais aussi les patients consommateurs finaux. Chaque laboratoire est en concurrence.

Des produits comme Coca-Cola, Heinz, Kleenex, Viagra et Botox ont eu beaucoup de succès avec des noms qui donnent une image claire aux patients. Ils sont connus et marques de confiance. Il y a d’autres colas, des catsups, des tissus, des médicaments contre la dysfonction érectile et des neurotoxines, mais si quelqu’un dit «Botox», la grande majorité de la population sait de quoi vous parlez. 

` C’est l’étalon-or; la neurotoxine éprouvée utilisée depuis longtemps tout en donnant des résultats prévisibles. Azzalure a été appelé “Le nouveau Botox” et Bocouture a été appelé “Le botox nu, pouvons-nous parler de « Botox bio ? ».

Alors, nous n’allons pas donner de nom de gagnant, puisque chacun reconnaîtra la toxine qu’il aime utiliser, nous pouvons juste terminer par remercier Allergan d’avoir trouvé ce nom « Botox » puisque son image est forte, durable et fiable ! 

Pendant qu’Azzalure travaille sans aucun doute plus vite. C’est son plus grand argument de vente. Le second est qu’il nécessite moins de sites d’injection pour des zones plus larges telles que le front ou sous les bras pour l’hyperhidrose.


Thomas Josse



Contact communication : agencethomasjosse@gmail.com


Cet article n’est pas sponsorisé et ne possède aucun lien avec un laboratoire cité ou non cité. 


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LA RECHERCHE ULTIME DE LA LUMIÈRE DANS LA BEAUTÉ


À l’heure de l’ultraconnexion et du manque de sommeil chronique, afficher sur un visage reposé, libéré des traces de fatigue, s’impose comme le nouveau Graal esthétique.
Partout dans le monde, le constat est le même : la fatigue est devenue l’ennemie numéro un face aux perpétuelles injonctions de dynamisme et de performance.

Sommes-nous incapables d’endiguer la fatigue qu’entraîne le mode de vie moderne ? Le repos est-il un paradis perdu ? Existe-t-il une réalité biologique complexe et sournoise responsable de cet état qui nous plombe le moral et s’imprime sur notre peau ?

Certes, nous dormons moins : six heures et cinquante-cinq minutes par nuit, soit une heure de moins qu’il y a trente ans. Mais cela n’explique pas tout. Il y a un véritable déni de l’impact des nouvelles technologies sur notre état de bien-être.

Il faut se rendre compte que le cerveau est toujours en éveil. D’autant que ces sollicitations constantes empiètent sur la sphère privée.

Mais alors, pourquoi une simple nuit de sommeil ne suffit-elle pas à recharger ses batteries ?

À l’inverse le teint éclatant en un instant et sans effort, c’est le voeu de nombreuses patientes. Comment faire pour ne pas avoir ces cernes, ces traits tirés, ce teint terne et pâlot ?

Et si votre médecin esthétique était une sorte de fée ? de magicien ? pouvant comme par magie illuminer votre teint, le sublimer, apporter de la profondeur au regard et produire « l’effet Cendrillon. »

Comme par magie » l’expression revient sans cesse dans la bouche des patient(e)s. Les grimoires populaires des siècles passés fournissaient des recettes d’embellissement instantané. L’industrie moderne traduit et fait exister dans le réel cet éternel fantasme d’une beauté qui surgirait d’un coup de seringue magique. Il n’y a pas de sortilège dans l’air, mais de la science ou plutôt du mystique ?


La lumière, source de beauté tant convoitée ? 

Bien plus que ça, elle est notre véritable recherche, la recherche même de la vie. 


Il n’y a pas une lumière, il y a des lumières. Naturelle ou électrique, elle est parfois intense, presque aveuglante. Plus douce, elle peut être diffuse. Timide, elle scintille, rayonne et se reflète quand un artiste la met en scène. Elle est un hommage lorsqu’elle provient de milliers de bougies allumées. Elle guide les bateaux au large. Dans le noir, elle rassure et apparaît comme un espoir.

La lumière est l’un des éléments les plus importants des arts de la scène. Si elle permet de révéler ce qu’il y à avoir, elle crée également du sens et provoque des émotions, elle invente un nouveau monde. 

Derrière quelques ampoules, de la magie ! Assemblées en lettres puis en mots, des centaines de sources lumineuses forment le nom d’une ville en fête ou celui d’un manège à sensation ; elles s’exhibent sur la façade d’un théâtre le titre d’une comédie musicale à laquelle on rêve d’assister : elles annoncent le marchand de glace du bord de mer où l’on passe toutes nos vacances ; elles sont la joue dans la nuit noire.

Finalement, l’idée de lumière s’impose comme la métaphore la plus efficace pour évoquer l’intelligence ou la connaissance.


Chercher à connaître, apprendre, interpréter, comprendre. Et voici comment la lumière, progressivement, s’est assimilée à un progrès dans la connaissance.

Le XVIIIe siècle sera appelé « Siècle des lumières » parce qu’il proclamait le triomphe de la raison. Comprendre d’un seul coup, franchir un palier dans la connaissance, c’est avoir une « illumination ».


L’ombre intervient également dans la beauté, sans elle, pas de relief, pas de vie, ni de lumière

L’éloge de l’ombre n’est pas qu’un tableau ( 1933 ), mais une magnifique introduction à la science des ombres, une esthétique au quotidien, je crois même que le beau n’est pas une substance en soi, mais rien qu’un dessin d’ombres, qu’un jeu de clair-obscur…

De la maitrise de la lumière, à la lumière comme source de beauté et de beau 


Le rayonnement solaire, porteur de lumière et de chaleur, rend possible la vie sur terre : il consiste en un bombardement continu d’ondes électromagnétiques, dont certaines sont perceptibles à l’organe humain appelé « oeil », fruit d’une longue évolution.

C’est ainsi que nous « voyons ». Cette conception moderne de la lumière semble peu compatible avec sa nature « sacrée ». Mais c’est oublier ce qu’est un symbole : ancré dans le sensible, ce dernier est toujours un appel vers autre chose.

En prenant l’exemple des vitraux colorés sombres de l’extérieur, accomplissent le miracle quotidien de transformer les rayons physiques en clarté divine – autrement dit, de faire entrer la présence divine dans l’église. Quant à une « science » disparue comme l’alchimie, elle n’a eu de cesse de vouloir introduire la lumière spirituelle dans la matière, d’élever la création au divin ( la fameuse « transmutation du plomb en or ).

Imaginez qu’un matin, le soleil ne se lève pas. Cela peut-il arriver ? 


Notre connaissance du système solaire nous garantit que non. Mais dans les temps plus anciens, l’homme ne pouvait pas avoir la même certitude.

C’est pourquoi il l’adorait souvent comme un dieu pour se prémunir contre sa disparition.

Mais peu à peu, le soleil disparaît des cultes. Notre étoile perd ses propriétés divines à mesure qu’elle fait l’objet d’une investigation scientifique. C’est la lumière elle-même, indépendamment de sa source physique, qui va en hériter des qualités symboliques. Car elle reste dans l’imaginaire le signe du sacré, son vecteur. 

Sa manifestation visible, dans l’iconographie, est le nimbe stylisé qui entoure les personnages élus. Dans un mouvement inverse, on essaie de capter la lumière avec des instruments de précision, d’en d’écrire la nature et le fonctionnement. L’invitation de la lumière à offrir la possibilité d’un vertige de la conscience, d’un éblouissement qui fait perdre tout repère et basculer dans le trouble….

Vivre sans lumière ? Impossible aujourd’hui, la dépendance est irréversible.

Du côté du cabinet, les skinboosters Galderma. Mais aussi l’acide hyaluronique hydratant type ( Juvéderm VOLITE®  – Hydromax de Vivacy… ) sont des traitements se présentant comme le la solution parfaite pour la prévention dés 25 ans, ou en traitement à tout âge, et en complément d’un autre acte médico-esthétique. Les skinboosters sont des injections d’acide hyaluronique fluide et stabilisé sans apporter de volume mais réhydratant intensément la peau.
L’injection en nappage est réalisée en nappage à l’aide d’une fine aiguille.



Selon les besoins le protocole s’adapte. Cette recherche de l’éclat à tout prix ne serait pas possible sans une bonne hygiène de vie, un bon sommeil, une alimentation équilibrée, sans oublier une bonne hydratation.

Grâce à l’effet Cendrillon, nous sommes à la fois mêmes et autres : c’est nous en mieux. Pourtant nulle trace d’artifice, d’où le bénéfice secondaire : le renforcement de la confiance en soi.

Thomas Josse

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FLEURTER AVEC LA JEUNESSE

Tu te demandes si tu avais cet air-là, toi aussi. Une arrogance si explicite qu’elle façonne toute l’expression du visage.

Il débute chacune de ses phrases par un « notre génération », qui tient celui qui l’écoute à distance. Contemplant, la silhouette gracile de cette jeunesse qui se donne en spectacle sans se laisser approcher. D’un brin perverse, elle s’offre aux regards avec un plaisir non dissimulé.

Elle a pris l’habitude qu’on l’admire, qu’on l’écoute, qu’on l’interroge, qu’on vienne à elle comme à l’oracle. Puisque c’est elle qui dessine un avenir virtuel, taillé à son image, à ses envies.

Tu apprends qu’ils aiment tous l’art en général, s’intéressent de près à l’écologie. Ils sont généreux, avides de tout partager… C’est simple pour eux, la vie est une célébration !

Puis, tu te mets à penser que tout ce qu’elle t’a dit n’est qu’une publicité pour la jeunesse.
Une jeunesse terrifiée par ses propres canons, l’obligation d’être libre et efficace, extrême et rationnelle, prête à tout et gorgée de grandes valeurs.

Entre infos alarmistes – montée des températures, des eaux et des inégalités sociales – études catastrophiques et immobilisme des états, pas facile de garder foi en l’avenir. Mais plutôt que s’avouer vaincus, si l’on se remettait à espérer.

L’homme contemporain s’imaginait en créature aux pouvoirs illimités, à l’image d’un dieu omnipotent sous à sa seule tyrannie … Un fantasme qui titille l’humanité depuis que l’homme est homme, mais singulièrement accentué par la toute puissance du monde dématérialisé. Et par les réseaux sociaux qui donnent l’illusion à chacun de pouvoir inventer sa vie à son gré.

Comme si, à force de mise en scène de soi dans une existence virtuelle rêvée, on avait fini par croire que nous serions enfin devenus les maîtres de notre destinée, les architectes d’un monde dont nous tirerions nous-mêmes les ficelles.

C’est la grande croyance anxiolytique des années zéro. Même si tout part en vrille, je dois continuer d’affirmer que le monde a un sens…


Thomas Josse

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LA SUPEROXYDE DISMUTASE, L’ENZYME DE LA VIE


Remontons le temps et rejoignons Joe Mc Cord en 1969. Ce scientifique travaillait sur une thèse sous la direction du Pr Irwin Fridovitch, il n’a pas découvert le vaccin mais une enzyme, la superoxyde dismutase dont le rôle est majeur pour l’organisme vivant.

Certaines personnes connaissent déjà cette enzyme, pour les autres voici une introduction qui va vous mettre l’eau à la bouche.

Commençons par cette phrase qui va rassurer plus d’une personne ( surtout le bobo ) ; la SOD est présente chez l’ensemble des êtres vivants. Donc il ne s’agit pas d’une molécule inconnue ou issue de l’industrie pétrolière.


POURQUOI LA SOD EST SI IMPORTANTE POUR UN ORGANISME ? 

Le départ ; L’oxygène. Au centre d’un paradoxe car d’une part, il est un élément essentiel pour la vie et, d’autre part, il génère des composés, les espèces réactives de l’oxygène  ( ROS ), qui participent à des réactions d’oxydation physiologiquement indispensables mais qui peuvent, dans certaines conditions, être également nuisibles car elles peuvent altérer les tissus.

L’équilibre entre les effets physiologiques indispensables et les dommages induits par les ROS est donc particulièrement fragile. On parle de stress oxydant ou stress oxydatif lorsque se produit un déséquilibre en faveur d’un excès de molécules pro-oxydantes avec des effets délétères sur l’organisme par rapport à l’activité des systèmes de défense anti-oxydante.

Les ROS sont des espèces chimiques très réactives capables d’oxyder les constituants des cellules (protéines, lipides, glucides, ADN). Dans les conditions normales, les organismes vivants aérobies ( humain par exemple ) sont capables de maintenir un niveau non cytotoxique de ROS ( radicaux libres ) grâce à leur système de défense antioxydant dont l’acteur principal est l’enzyme superoxyde dismutase ( SOD ).

Cependant en réponse à des facteurs de stress, les cellules se trouvent en condition de stress oxydatif et les mécanismes biologiques de la cellule sont perturbés.

Le stress oxydatif est ainsi la principale cause de nombreuses conditions pathologiques.


Depuis 1979 de nombreuses études ont ainsi été conduites et ont démontré les effets délétères des ROS sur les macromolécules biologiques, les cellules et les tissus et le rôle positif de la SOD dans le combat contre la plupart de ces conditions pathologiques.




À savoir : Une supplémentaire seule en SOD ne serait pas toujours la solution puisque l’équilibre avec la catalase doit être conservé.

LA SOD ET LA LONGÉVITÉ 

La théorie radicalaire du vieillissement établit le postulat que le vieillissement est le résultat d’une protection imparfaite contre les lésions tissulaires causées par les radicaux libres, lésions qui finissent par conduire à notre disparition.

Une supplémentation en SOD augmenterait la durée de vie. Chez un insecte, lorsque l’on supprime le gène de la SOD, le développement est normal mais la longévité diminue de 60 à 10 jours. En revanche, si l’on transfère plusieurs copies de ce même gène, associé à celui de la catalase qui prévient également la formation des radicaux libres, la longévité est augmentée de 50 %. Cependant, l’introduction de la superoxyde dismutase seule ou de la catalase seule est sans effet….


LA SUPEROXYDE DISMUTASE ET L’INFLAMMATION CUTANÉE ( INFLAMMAGING )

Les facteurs responsables de l’inflammation peuvent être variés (infectieux, immunologiques, mécaniques par traumatisme ou frottement).

Dans tous les cas, la survenue de l’inflammation est due à la libération dans notre organisme de précurseurs de l’inflammation, les cytokines et les chimiokines.

Ces agents inflammatoires constituent un large groupe, et la plupart d’entre eux sont sous l’influence des radicaux libres produits par notre organisme.

De plus, l’inflammation est habituellement accompagnée par une libération plus importante de radicaux libres, permettant ainsi le maintien et le développement de l’inflammation.

De fait, le processus de l’inflammation se présente comme un mécanisme en cascade qui s’auto entretient à défaut d’être correctement pris en charge.

La superoxyde dismutase agit sur l’inflammation. Lorsque la production de radicaux libres est supérieure à la normale (comme c’est le cas lors des réactions inflammatoires), notre réserve de SOD est insuffisante pour rétablir l’équilibre physiologique, et il est nécessaire d’apporter de l’extérieur un supplément de SOD.


Par l’application topique de SOD, nous apportons ce supplément indispensable pour combattre l’inflammation.


LA SUPEROXYDE DISMUTASE ET LA FIBROSE CUTANÉE 

Lors d’un traumatisme – une blessure ou une inflammation, par exemple – certaines cellules cutanées, appelées fibroblastes, prolifèrent fortement en produisant des facteurs de croissance ainsi que de la matrice extracellulaire, riche en collagène.

Lorsque l’organe régénère normalement, ce tissu de cicatrisation, devenant inutile, est progressivement éliminé. Les fibroblastes jouent ainsi un rôle essentiel dans le processus de cicatrisation.

Mais dans certains cas pathologiques, notamment à l’occasion d’atteintes répétées, comme dans certaines maladies chroniques, il arrive que le tissu de cicatrisation persiste, et remplace alors le tissu sain : c’est la fibrose. Ce processus pathologique, très invalidant, altère définitivement le fonctionnement de l’organe, et peut même conduire jusqu’à la mort des cellules.

La SOD possède de puissantes propriétés anti-inflammatoires et est un excellent candidat dans la défense du tissu adipeux contre la fibrose. En effet, les capacités antifibrotiques de la SOD sont étudiées depuis de nombreuses années et plus de 130 études les concernant ont déjà été publiées.

Dès le début des années 1990, la SOD était utilisée en tant qu’agent thérapeutique antifibrotique pour prévenir et résorber la fibrose induite par radiothérapie.

LA SUPEROXYDE DISMUTASE DANS LA RADIODERMITE 

La radiodermite est un effet secondaire fréquent survenant chez approximativement 80% des patients sous traitement par radiothérapie.

Il s’agit d’une irritation cutanée couvrant l’aire irradiée au cours du traitement.

Elle varie entre une légère rougeur et sécheresse de la peau (identique à un coup de soleil) et une intense desquamation dans certains cas.

Elle apparait habituellement quelques semaines après la fin du traitement.

La radiodermite est une simple inflammation de la peau, et il a été démontré que la superoxyde dismutase (SOD) topique peut être utile afin de soulager ce symptôme.

Dans une étude réalisée à Madrid (Manzanas, 2008) 57 patients souffrant de radiodermite ont été enrôlés et ont appliqué une crème à base de SOD deux fois par jour. A l’issue de la radiothérapie, 77.1% des patients montraient une amélioration partielle ou totale, tandis qu’à la fin de la période de suivi de 12 semaines, la radiodermite était guérie chez 100% des patients.

Plusieurs études réalisées à L’Institut Curie de Paris ont démontré que la SOD topique pouvait être efficace dans le traitement de la fibrose post-radiothérapie, lorsqu’elle est appliquée deux fois par jour durant au moins trois mois. Selon les auteurs, une amélioration a été observée chez 74% (Benyahia, 1996) à 80% (Campana, 2004) des patients et la douleur a été réduite chez 90% des patients.

2 MODES D’UTILISATION …

LA SUPEROXYDE DISMUTASE PAR LA VOIE ORALE 

Étant une protéine la SOD doit pouvoir résister à l’acidité de l’estomac afin  de pouvoir marquer toute son efficacité. Un enrobage particulier doit être entrepris pour lui permettre d’atteindre sa cible.


LA SUPEROXYDE DISMUTASE EN APPLICATION TOPIQUE 

La SOD agit comme un anti-inflammatoire, tout en neutralisant les radicaux libres qui peuvent conduire à des rides mais aussi à des modifications cellulaires . En tant que tel, les chercheurs ont étudié le potentiel de la superoxyde dismutase en tant que traitement anti-âge, car il a été découvert que les niveaux de SOD tombe à mesure que nous vieillissons, en même temps que l’augmentation des radicaux libres.

Un petit nombre peu connus d’études sur le vieillissement à constaté que les animaux qui produisent les plus hauts niveaux de SOD vivent plus longtemps.La SOD est une enzyme qui repart les cellules et reduit les dommages fait par la superoxyde : le radical libre le plus commun dans le corps. La SOD se trouve dans le derme et l’epiderme, et est la clé pour la production de la fibroblaste (les cellules qui fabriquent la peau)

Les etudent ont montré que la SOD agit a la fois en antioxydants  et en anti-inflammatoire, tout en réorganisant les fibres de collagène ( fibrose ).

Les chercheurs étudient actuellement le potentiel de la superoxyde dismutase en tant que traitement anti-âge, car il est maintenant connu que les niveaux de SOD baissent tandis que le niveau de radicaux libres monte, avec l’âge…



FOCUS PRODUITS / Un produit topique pur, un produit mimétique topique, un complément alimentaire 

UNIVERSKIN est sans doute le système de soins de la peau le plus avancé aujourd’hui . Avec plus de 1 000 combinaisons utilisant des ingrédients pharmaceutiques de la plus haute qualité, fondés sur des données probantes, adaptés à vos besoins individuels.

Selon les protocoles établis sur le traitement de divers conditions de peau, cet actif pur peut être introduit dans un sérum extemporané. Ce sérum composé d’un à trois actif(s) sera composé uniquement pour votre peau.

L’actif SOD est un antioxydant puissant qui réduit les radicaux libres dans la peau et participe à l’amélioration d’une peau fibrose tout en améliorant la cicatrisation et calmant l’inflammation cutanée ( exemple le mélasma ) 

Les indications / 


Idéal pour les peaux stressées chez les fumeurs, exposition aux UV, modes de vie stressante et pollution atmosphérique.

Pourquoi ce focus ?

La SOD était auparavant difficile à obtenir ou à stabiliser. Universkin a réussi à proposer et à stabiliser une concentration très élevée de SOD, disponible sous une forme totalement stable et solubilisée dans un sérum extemporané.

L’EUK 134 est un mimétique de la superoxyde dismutase et de la catalase, formant une molécule auto-régénérante exceptionnellement rare qui piège les radicaux libres superoxydes, élimine le peroxyde d’hydrogène et convertit les espèces réactives de l’oxygène en eau et en oxygène.

Alors qu’il existe depuis de nombreuses années, très peu de produits sur le marché utilisent cet antioxydant vraiment superbe qui peut se régénérer pour offrir un soutien antioxydant 24 heures sur 24. L’EUK 134 est de loin l’un des antioxydants les plus puissants du marché !


Pourquoi ce focus ?

Une formule qui ne contient pas d’eau, de silicones, d’huiles ou d’alcool. En prime la concentration suggérée dans n’importe quelle formule est inférieure à 0,05% et la plupart des formules n’utilisent pas cette suggestion maximale. Ce sérum utilise une concentration extrêmement élevée de 0,1%…

Depuis plus de 15 ans, la société ISOCELL offre des solutions nutritionnelles pour lutter contre le stress oxydatif et ses conséquences néfastes sur le vieillissement.

Titulaire du principe GliSODin, ISOCELL collabore avec des laboratoires présents dans plus de 30 pays, notamment aux États-Unis, au Canada ou au Japon. Ces collaborations ont notamment donné à ce jour 25 études publiées dans des revues scientifiques internationales.

Pourquoi GliSODin mérite un focus ? 


Tout d’abord ce laboratoire a compris que la SOD par voie orale peut prêter à sourire, puisque le système digestif détruit aussitôt l’enzyme avant quelle puisse agir. ISOCELL n’est pas parti bien loin puisque la société a vite comtois l’enjeux de l’association SOD tiré du végétal et de la GLIADINE tiré du blé.
Le principe actif GliSODin® est un extrait d’une variété de melon cantaloup, une source inestimable de superoxyde dismutase (SOD).
La gliadine, protéine de blé combinée à la SOD, agit comme un transporteur pour résoudre un enjeu majeur des compléments alimentaires : la biodisponibilité. En effet, la SOD extraite du melon est protégée par le film de protéine de blé. Ce complexe SOD + gliadine est efficace dans l’induction des défenses antioxydantes et la protection du stress oxydatif.
> Peau terne, sujette aux imperfections ou sensible au soleil ? Teint en manque d’uniformité et de luminosité ?
> Peau marquée par les rides, déshydratée ? En manque de fermeté, de tonicité et d’élasticité ?
Sensation de fatigue ? Manque d’énergie et de vitalité ?

3 compléments sont disponibles en fonction de vos besoins.
Pourquoi ce focus ?

Isocell est vigilant sur la qualité et l’innocuité des actifs de ses formules. Cela entraine la non utilisation des OGM, des mises au point par des experts nutritionnels, une garantie des actifs, des effets prouvés, une fabrication 100 française, de nombreuses études. L’un des seuls compléments alimentaires au monde avec de véritables études scientifiques.

La SOD à également des effets dans ; 


> SOD et arthrite

> SOD, traitement symptomatique de l’asthme

> SOD et immunité

> SOD et cerveau
> SOD et le sida ….


Des études ont précisé l’efficacité de la superoxyde dismutase comme thérapie dans le traitement de nombreuses maladies ( ischémie myocardique, la maladie de La Peyronie, la sclérose en plaques, le syndrome de Behçet, la colite, l’irradiation de maladies malignes telles que le cancer du sein… ) Il y a aussi des preuves croissantes que les piégeurs de radicaux comme la superoxyde dismutase peuvent influer sur les résultats et la progression de la rétinopathie diabétique. 

La superoxyde dismutase a également été utilisé avec succès en tant que médicament anti-fibrotique et agent anti-inflammatoire. Récemment, la superoxyde dismutase est devenu une cible thérapeutique prometteuse génétiquement pour la réduction du stress oxydatif impliqué dans le vieillissement de la physiopathologie et de nombreux troubles.


Il est important de savoir que nous pourrions être tenté de courir au magasin d’aliments santé le plus proche, pour acheter un supplément de la superoxyde dismutase. Mais c’est en réalité beaucoup plus compliqué que cela.

Voici pourquoi ;
> La SOD est détruite dans l’estomac.
>  La supplémentation orale de SOD libre n’augmente pas l’activité SOD des tissus.
> Un petit pourcentage de la SOD peut être placé dans la flore intestinale, mais ne peut pas aller au-delà de la barriere gastro-intestinal (GI).

C’est pourquoi il est important de choisir des produits reconnus, documentés avec des vraies preuves scientifiques. 




Thomas Josse



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LE NOUVEAU CABINET POUR UNE NOUVELLE MÉDECINE

Le médecin ne soigne pas toujours  des « malades » mais des gens en parfaite santé, à cela je fais référence à l’absence d’incapacité. Pourrait-on appeler cela médecine esthétique et même médecine psychologique ?


Médecine de la longévité à coup sûre ! Entre prévention ou plutôt prise de conscience ( une personne fumeuse ne pourra pas prétendre à une santé optimale ), prédictive grâce aux tests de plus en plus précis et surtout personnalisation du traitement ( même si cette expression ne veut plus trop rien dire maintenant ).
Une médecine entre science-fiction et réalisme, à quoi ressemblera la consultation dans les années à venir ? Mais surtout en quoi le cabinet a un rôle important pour le patient ?

Êtes-vous déjà allés chez le médecin sans être malade ?

Moi oui, et il est même étonnant de constater à quel point la cabinet, incluant bien évidement la structure entière, est devenue un laboratoire de la vie contemporaine.

Le cabinet se transforme petit à petit en cabinet de psychologie, sans psychologue, en secrétariat sans secrétaire puisque juste un robot disant bonjour, bonsoir, vous réceptionne, en salle d’attente fonctionnelle sans attente puisque les rendez-vous sont gérés au cordeau grâce à des applications de prise de rendez-vous venant de Docto”libre” ( libre : pas sûr, mais tellement pratique ), Facebook, Instagram, Snapchat ( il faudra juste tomber sur la bonne video au bon moment ) sans oublier le bon vieux site internet.

Des rendez-vous pris sur un coup de tête, annulé d’un simple coup de doigt sur son clavier ou alors sans annulation pour ressembler à une promesse fumeuse d’un patient souffrant du toc de la prise de rendez-vous sans suite…

Mais en finalité, ce patient n’irait-il pas mieux en simplement prenant rendez-vous ? Comme si la simple idée devenait effet placebo, la simple idée de consulter ne tiendrait qu’à une envie fugace, aussi fugace qu’une envie de bonbons !

La consultation est devenue hyper connectée puisque le patient se retrouve photographié pour être traité sur un iPad, numérisé pour être envoyé par wifi sur d’autres écrans de praticiens via des groupes de discutions entre confrères en attendant le verdict, la sage décision, le conseil juste venant d’une consœurs à l’autre bout du pays, une décision sans appel, presque mystique, comme le croyant attendant le Messi.

Cette prise en charge du patient intégrant l’avis des confrères, mais aussi la possibilité de multitudes de traitements sur des plateaux techniques quasi neufs permet à cette médecine esthetique ou plutôt de la psychologie d’apporter une réponse standardisée face à une patientèle se dirigeant vers une pensée clonée, commune pour faire un face à face avec la dysmophophobie, à quand le volte face ?

Les cabinets sont devenus de véritables centres de vie : Ils prennent en compte de plus en plus de fonctions. Aujourd’hui, on y retrouve l’ensemble des spécialistes allant de la dentisterie en passant par la chirurgie de l’obésité, par l’experte en cosmétologie et la spécialiste du maquillage permanent voir même du détatouage…

A tel point qu’après avoir envisagé des plateaux médicaux se limitant à ses actes, on pourra bientôt installer d’autres fonctions dans ces cabinets, comme un psychologue, un sophrologue, et pourquoi pas un coiffeur ?

Le cabinet se transforme petit à petit en centre commercial de l’anti-âge, de l’éclat, de la beauté, le praticien parle même de “client” c’est même déjà l’indice d’un ailleurs.


Mais pourrait-on concrètement prendre du plaisir dans un cabinet ?

Au bout d’une heure passée dans un cabinet sans avoir le stress de passer l’examen, on finit étrangement par s’y sentir à l’aise. L’organisation d’un cabinet ressemble à celui d’une petit ville, les cabinets sont faits de bric et de broc, se sont agrandis, ont fait évoluer leurs usages et sont souvent dépareillés.

Il est vrai que l’architecture intérieure vieillie très vite, elle devient très vite dépassée. L’obsolète de certains cabinets côtoie l’avenir. Comme n’importe quelle ville en somme.

Le patient ne voit pas toute la machinerie qui est cachée et mystérieuse. Comme une ville cache ses égouts ? Ça va plus loin que ça.
Il y a un monde, celui des patients-clients , et un inframonde, celui des médecins, assistants, secrétaires, commerciaux, représentants, industrielles, fabricants, communicants, organisateurs de congrès…
Le patient n’entre jamais dans ce monde, sauf au travers de quelques photos balancées sur un profil Facebook”pro” lors d’un séminaire de son praticien.

Pour mettre ses patients à l’aise, et meubler “l’impression” médicale du lieu, certains cabinets introduisent des affiches, statues, ( fausses ) plantes, plaquettes publicitaires promettant le rajeunissement à coup sûr..

Malgré tout ces efforts, le cabinet reste parfois mal aimé du patient, considéré comme froid voire “trop hospitalier”.

Pourtant à mon sens, le cabinet est bien plus que ça, c’est un lieu hors du rapport au temps, un lieux qui trouble notre rapport au corps.

Nous pourrions même oublier nos propres corps pour faire corps commun avec une idée, celle véhiculé par les videos se diffusant sur l’écran de salle d’attente, les flyers montrant des corps issus de Photoshop et pourtant parlant d’amélioration corporelle…

Mais finalement, ce que l’on demande à un cabinet , c’est avant tout d’être commode pour une vie ouverte sur le monde.

Les cabinet sont connectés par “essence”. 

 Ils forment un système monde, ils sont reliés ensemble, comme les ports d’une banlieue invisible. Tout cabinet en postule un autre, il y a des patients qui viennent pour retrouver confiance en soi, d’autres pour rajeunir, d’autres pour s’embellir, d’autres pour passer leurs temps, les patients rencontrent leurs médecins, de spécialistes en spécialistes de cabinets en cabinets puis repartent. Ils utilisent le cabinet comme une fin en soi dans leur recherche intérieure.

Finalement nous nous sentons bien dans un cabinet. Mais pourtant les cabinets sont des lieux qui ne vivent que pour leur fonction. Surtout, il leur manque l’exotisme. Certains cabinets ont une décoration très personnelle. Mais dans l’ensemble, ils sont tous pareils. Il y a la même acoustique et le même climat…

Heureusement que le praticien est encore là pour mener la danse..

Thomas Josse

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ET SI ON ARRÊTAIT D’ANNULER SON RENDEZ-VOUS CHEZ SON DOCTEUR ?



Quel médecin ne connait pas le rendez-vous non honoré, sans prévenir ni même s’excuser, le patient se dérobe maintenant à la vitesse de l’éclair. 
Peur de l’aiguille ? Peur du devis ? Peur de la métamorphose ? Ou peur simplement de rater un autre rendez-vous important ? Et si le rendez-vous non honoré n’était pas plutôt explicable par la philosophie ? 

Avoir littéralement les autres à portée de main, a changé le rapport que nous avons avec les autres. Les joindre avec un message tapé à toute vitesse sur le clavier de son téléphone ou prendre rendez-vous via un profil DoctoLib. 

Entre recommandations d’amis sur Facebook, propositions de contact sur LinkedIn et relations de la “vraie vie”, nos réseaux se multiplient à l’infini et se transforment en dédales de possibilités.

Séduits par ce fourmillement, persuadés qu’une vie riche se définit avant tout par un quotidien surchargé, nous sommes de plus en plus nombreux à être pris d’une frénésie de rendez-vous, issus du monde virtuel. Cette tendance à l’accumulation est la conséquence d’une forme de pression, d’un culte de la performance particulièrement prégnant dans notre société. Prendre pléthore de rendez-vous est une manière de répondre à des impératifs personnels et professionnels toujours plus nombreux.

L’étymologie latine du terme ‘agenda’ signifie ‘choses à faire’. Et le fait qu’il soit très riche témoigne depuis toujours d’un certain rapport au temps, où vivre, c’est être actif. La nouveauté, en revanche, réside dans une nouvelle tendance à annuler ces engagements, et à le faire, bien souvent, au dernier moment. Et même pire à « planter » littéralement son rendez-vous.

Face à la multiplicité des possibles, prévoir et s’engager semble, pour beaucoup, une attitude quasi obsolète qui vient faire obstacle à nos envies mouvantes et à nos désirs subis. Programmer un rendez-vous témoigne d’un sentiment d’obligation. Ce que l’on note nous contraint, cela rompt le continuum de notre existence et nous limite.

Notre propension à annuler indique une défiance farouche vis-à-vis de la notion d’engagement. Cette réticence face à ce que nous ne choisissons pas nous permet d’affirmer notre individualité, de montrer que l’on ne s’en laisse pas conter. Et l’illusion de liberté qui en découle se trouve largement nourrie par les nouvelles technologies.

On s’autorise ainsi à refuser la contrainte parce qu’il est possible de prévenir son interlocuteur à tout moment, oui mais alors pourquoi le patient ne prévient pas la secrétaire ou même ne laisse pas de message sur le messenger du praticien ? Le patient a-t-il pris conscience au moins de la possibilité d’annuler ?

Une chose est sûre, j’encourage les médecins de s’octroyer les services d’entreprises de communication mobile pour inviter des messages rappelant l’imminence d’un rendez-vous. 


Plutôt que de passer un moment potentiellement décevant, nous sommes également nombreux à préférer nous défausser en nous persuadant qu’il y a toujours mieux ailleurs, plus séduisant et plus intéressant. Ce syndrome a même un nom, le Fomo (fear of missing out, soit la “peur de rater quelque chose”).

L’idée que la rencontre doit être “rentable”. D’un rendez-vous à l’autre, nous cherchons à peaufiner une version plus glamour de nous-même, qui nous aide à nous valoriser aux yeux des autres… et de nous-mêmes.

Prévoir des rencontres en cascade permet de se percevoir comme quelqu’un de cool. Pouvoir dire ‘Je ne peux pas, j’ai déjà quelque chose de prévu’ donne l’impression que nous sommes très demandés, donc socialement désirables.

Mais plus on est occupé, plus on craint de se retrouver face à soi-même. Lorsque l’on ne va pas très bien, on utilise son téléphone pour créer un contact quasi permanent avec les autres et conforter le sentiment de faire partie d’un groupe. Ce n’est rien d’autre qu’une fuite en avant.

C’est un cercle vicieux. Le patient se sent coupable mais non responsable.

Toutefois, des voix se font de plus en plus nombreuses pour dénoncer cette contagion de l’annulation et prôner le retour à une juste maîtrise de nos agendas. Une façon, en somme, de mieux respecter l’autre. Cela passe par des choses toutes simples, et notamment par le fait d’opérer un tri dans le foisonnement de nos obligations. Ce travail de sélection permettra aussi de retrouver la valeur et la rareté d’un rendez-vous qui compte. Celui que l’on attend et que l’on n’imagine pas du tout annuler.

Patient, si vous n’avez pas besoin de noter le rendez-vous avec votre chirurgien ou votre médecin, si ce rendez-vous vous est cher, alors vous êtes sur la bonne voix, si vous hésitez, ne prenez pas rendez-vous, ou alors annuler-le, prévenez le praticien via sa secrétaire son mail ou sa page Faeebook.

Praticien, soyez disponible pour votre patient, mail, téléphone pro, messenger, whatsapp..

Le rendez-vous deviendra un rendez-vous avec soi-même…
Finalement cette fuite en avant, ne serait-elle pas une blessure narcissique ?

Thomas Josse

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LA TOXINE BOTULIQUE ( BOTOX ) FÊTE SES 25 ANS, QUOI LUI SOUHAITER?


La toxine botulique également appelée Botox, fête ses 25 années qui ont permis a de nombreux patients de paraître plus jeunes, moins fatigués, plus beaux et en quelque sorte comme ressourcés…

Fontaine de jouvence pour certains, hors sujet pour d’autres, la toxine botulique divise, rassemble, fait parler d’elle en bien comme en mal.

Pour les puristes il s’agit d’un sacrilège, dans les clubs bourgeois elle a la côte, chez Nicole Kidman un scandale. Elle est accueillie aussi bien chez les femmes d’affaires que chez les femmes au foyer.

La toxine botulique est très populaire, elle est la procédure non chirurgicale la plus pratiquée.

Une question me taraude ; Il est possible de vieillir fabuleusement et gracieusement sans les injectables, mais pourquoi notre société est-elle si méprisante envers les femmes qui se font ( piquer ) à la toxine botulique ?

La toxine botulique a-t-elle vieilli ? Une chose est sûre la perception du public a considérablement changé.

Revenons aux bases, la toxine botulique de Type A, est disponible en France auprès de 3 laboratoires ( Galderma pour Azzalure, Allergan pour Vistabel, Merz pour Bocouture ).

Certains d’entre vous doivent se dire qu’il s’agit d’une toxine, oui la toxine botulique fait partie des poisons les plus puissants au monde. Inhalé ou ingéré elle provoque la paralysie et une insuffisance respiratoire.

Sauf que là, la toxine botulique est utilisée à des fins médicales depuis les années 1970. Elle est utilisée pour traiter les personnes qui souffrent de toutes sortes de problèmes spasmodiques, d’enfants atteints de paralysie cérébrale ou d’adultes souffrant d’AVC ou de paralysie de Bell. Outre le fait qu’elle ne soit plus testée sur des animaux vivants, la technologie derrière la toxine botulique n’a pas beaucoup changé depuis.

C’est une procédure incroyablement fiable et cohérente, qui fonctionne de manière précise, aussi bien en préventif qu’en curatif.

Comment cette toxine fonctionne-elle sur l’organisme ? 

Elle relaxe les muscles de la peau qui sont les responsables des rides, étant injectée dans ces muscles, lors d’une séance durant 15 minutes pour des résultats allant jusqu’à 6 mois.

Bien que son utilisation en esthétique soit plus récente que son utilisation en thérapeutique. Sa sécurité a été prouvée pendant des décennies : Les enfants qui reçoivent ce traitement pour le traitement de la paralysie cérébrale recoivent en réalité environ cinq ou six fois la quantité d’unité qu’un adulte aurait lors d’une injection chez son dermatologue.

Le traitement Botox a-t-il évolué ? 

En quinze ans sa technologie ne s’est pas vraiment améliorée, puisqu’elle possède déjà un excellent profil de sécurité.
Elle fonctionne très bien, il est donc difficile de trouver des raisons de changer quelque chose.

Peut-être que les scientifiques trouveront le moyen de le faire durer plus longtemps avec moindre d’unités ( attendons la toxine botulique Coréenne prévue pour ce printemps ).

Une chose qui a cependant changée, est l’opinion du public à son égard. Combien de jeunes femmes et de jeunes hommes de moins de 25 ans auraient essayés cette toxine botulique ?

Un jour une amie, m’a dit qu’elle buvait beaucoup d’eau, applique un SPF dés qu’elle sort, et le soir elle applique des antioxydants, mais elle avait toujours ses rides verticales sur le front.

Elle a donc décidé d’aller voir un dermatologue pour régler son problème en 5 minutes sans suite ni éviction sociale. En réalité il n’y a pas de date à respecter, chaque histoire, chaque patient décidera du moment où il passera à l’acte.

La seule crainte de la patiente ? Rester figée ! 

Oui dans les années 80, quand c’était l’ époque de la dynastie où tout le monde était plus « jeune », il était impossible de trouver une actrice dont le visage avait encore une émotion. La médecine suit les tendances comme la mode, c’est ainsi que le regard figé du début n’est plus à la mode.

Que dire du terme Botox qui est devenu un terme attractif. Lorsque nous voyons une photo d’une célébrité qui semble un peu étrange, la presse va parler de « botox » lorsqu’il s’agit d’un acte chirurgical ou un produit de comblement.

Le Botox ne se pratique pas dans les lèvres! En réalité il n’est pas évident de déceler quelqu’un qui bénéfice du traitement Botox, sauf que son visage paraitra plus jeune, le regard plus lumineux, reposé.

Le Botox a 15 ans et n’est pas si différent du Botox lorsqu’il est né. Nos goûts ont peut-être changé, l’effet désiré a pu changer, mais c’est toujours le même produit. À l’heure actuelle, nous savons que la toxine botulique possède plus de 800 applications, transpiration excessive, migraines, problèmes dentaire esthétique comme un sourire gingival.
Je suis sûr qu’il reste encore plus d’applications à découvrir !

Alors que le Botox a des centaines d’applications, lorsqu’il s’agit de son action anti-âge, sa principale fonction est de minimiser les rides. Il ne traite pas le relâchement cutané, ou la perte de volume.

Attention … 

La toxine botulique ( Botox ) est devenue un terme « générique » pour un ensemble de traitements esthétiques , et aussi l’étalon-or de la jeunesse. N’écoutez pas les vendeurs de cosmétiques qui parlent de « Botox sérum », cela est grotesque.

Rappelez-vous que les rides et les ridules, ne sont pas les seules coupables d’un visage qui change.

Vous pouvez voir une femme qui a beaucoup de rides et qui a l’air encore plus « fraiche » qu’une autre femme lisse, pourquoi ? Son âme, l’intérieur même de son regard, cette énergie que la toxine botulique n’offre pas, n’offrira même jamais.


Thomas Josse

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IMMERSION AU CONGRÈS MÉDICO-CHIRURGICAL AESTHETICA



L’esthétique est un mot à sens multiple, poser la question si « une personne est belle » paraît futile, baignée de rivages invisibles. Mais il y a, dans la plus infime ponctuation de cette phrase, une immensité sémantique insondée. La beauté se glisse à l’intérieur d’un corps, et gagne sa face extérieure comme un territoire en conquête. Elle se doit de faire sens et dépasser la stricte joliesse d’une enfilade de lettres.

C’est peut être pour répondre à cette définition du beau que le rassemblement Aesthetica s’est tenu le 16 juin.

Le comité directeur Dr Nicolas Georgieu, Dr Jean-François Pénide, le comité scientifique composé du Dr Véronique Gassia, Dr Talia Marival, Dr Vincent Casoli, Dr Olivier Galatoire, le tout orchestré avec perception par Sonia Pascual ont choisi un lieu où le temps n’a plus prise, la fantaisie fastueuse de l’Hôtel du Palais pour présenter cette édition.

Au fil de la journée, Aesthetica a offert au médico-chirurgico esthétique, un cadre sur-mesure, imaginé à l’époque napoléonienne pour Eugénie.

Qu’aurait-il dit lui qui fut très sceptique envers la médecin mitigé quant à l’idée qu’elle puisse être réellement bénéfique et railleur quand à ceux qui la pratique. Pour lui « notre corps est une machine à suivre, il est organisé pour cela, c’est sa nature : laissez-y la vie à son aise »

Ce n’est qu’à peine 100 ans plus tard, que nous avons changé de pragmatisme envers ce corps, notre corps intégrant l’âme et évidant l’énergie qui s’y dégage…


C’est par cette porte ( tambour ) que les invités étaient convoqués. Invités à se perdre, à rêver dans un programme intégrant une large partie « philosophique », après avoir parlé de ce que recherche la patiente avec un lifting en 2017, la place du vampire lift, des injectables pour un traitement durable, d’un débat autour des fils pour savoir s’il fallait lifter ou suspendre…

Il en manque de cette philosophie parfois, et ça fait du bien de voir que l’esthétique en conscience a été abordé, ainsi que la quête de la perfection, le mieux est-il l’ennemi du bien ?
Et le bonheur dans tout ça ? Il a été abordé autour d’une table ronde, créant l’excitation enfantine des invités.

Pour éviter le burn-out qui a été abordé avec une intervention de Lucie Frapsauce, nous avons suivi un esprit de liberté pour rejoindre la soirée Aesthetica…

La nuit tombe en jaune et bleu sur Biarritz. La voici, baignée de soleil, drapée du ciel, cette nuit qui, le temps d’une soirée, ressuscite le jour et sa gaieté. Sous les lumières colorées, des praticiens et industriels défilent, les matières dansent avec la lumière, le souffle fin des chemises blanches volent au vent.

Cette soirée faisait raisonner des hommes et des femmes loin de l’évanescence, des héros discrets. Biarritz la surdouée refusait de s’endormir ( sur ses lauriers ).

Des Mondiaux de surf en mai, au congrès de médico-esthétique qui s’est tenu en juin, Biarritz a réussie son tour de bras, en sortant de son chapeau magique un hymne à l’antiformatage, célébrant la différence !

La vie défile en majesté, sensuelle et gaie. Biarritz résonne encore son aura, son charisme, sa prestance , ce lifestyle que nous devons adopter,sans lassitude mais avec longitude, à perte de mer, à perte de vue, jusqu’à la « Barre ». 


Thomas Josse 

Poursuivre l’aventure : http://www.aesthetica-congres.fr

Prendre du bon temps : http://www.hotel-du-palais.com

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COMMENT SE DÉROULE UN CONGRÈS DE CHIRURGIE ESTHÉTIQUE SOFCEP ?


Après des années de course à la jeunesse éternelle, il semblerait que la chirurgie esthétique ait trouvé un terrain d’entente, bien loin du folklore hollywoodien, l’étendard ne serait pas tapageur, au contraire il parlerait principalement d’une « French Touch » essence même de la pratique quotidienne des chirurgiens esthétiques plasticiens Français.

Saviez-vous que plus de 1400 opérations de chirurgie esthétique sont réalisées en France chaque jour, soit plus de 511 000 actes par an ? 


Il est intéressant de préciser que les Français sont maintenant au  8 ème rang après les USA et le Brésil, précisons que la France était au 11e rang il y aans.
Le marché mondial de la médecine et de la chirurgie esthétique se porte bien, puisqu’en 2016 il a progressé de 8,3% pour atteindre 8,5 milliards.

Les segments les plus dynamiques du marché sont le remodelage du corps avec un taux de croissance de 16,3% et les injectables affichent une croissance de 8,3%.


Cela signifie quoi ? que cache ce désir pour le corps ?

Ce corps change, c’est une évidence, il évolue, vieillit. A l’image des muses qui sont d’une époque à l’autre plus jeunes ou plus âgées.

Les codes du beau fluctuent. Comme si le standard était inexistant, inopérant, inapprivoisable. Pourtant le corps doit susciter le désir et provoquer le bien-être. S’imposer par ses atouts.

Comment un chirurgien peut-il viser juste ? être dans la tendance en gardant son éthique ? 

Serait-ce une question de calculs savants ? d’alchimiste ? prenant les mesures utilisées par les grands peintres ?

Le nombre d’or mis en avant par des praticiens ne serait finalement qu’une sorte de conclusion hâtive permettant de contourner une explication inexplicable qu’est la règle de la beauté , la base même de la nature.

Cette réflexion sur les volumes et les formes d’un corps me conduise à cette idée ; le chirurgien n’aurait-il pas comme volonté de dompter la définition de la beauté ?

C’est de cette idée qu’est partie mon envie de comprendre, d’écrire et d’essayer d’apporter une explication rationnelle et scientifique.


Il m’a fallut aller au coeur de l’action et me rendre à Marseille, au Palais du Pharo érigé par Napoléon pour concurrencer les thermes de Biarritz. Concurrencer la beauté d’un endroit en apportant une beauté plus grande autre part. Nous y voilà, sans s’approcher du but, je suis sur la bonne piste.

Chaque année la société des Chirurgiens Esthétiques Plasticiens ( SOFCEP ), société savante crée il y a 30 ans et qui regroupent exclusivement des chirurgiens qualifiés en « Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique » organise un congrès de formation professionnelle permettant aux chirurgiens d’actualiser et d’échanger leurs connaissances.

Cette société regroupe près de 300 chirurgiens échangeant autour de points forts :
Un niveau scientifique élevé
Mise en avant d’une « French touch » par des procédures esthétiques d’une très haute qualité de formation et d’une éthique irréprochable.
Une formation et des échanges avec les jeunes chirurgiens plasticiens.

La SOFCEP s’est servie du Palais du Pharo pour le transformer en un manifeste chirurgico-esthétique. 


Mettant en avant les derrières actualités en matière de rhinoplastie, de body contouring avec la chirurgie post-bariatrique, de médecine regénérative, de chirurgie intime chez la femme et l’homme, l’approche minimale invasive de la région sous mentonnière co-brandé avec l’IMCAS Academy…


La première journée était consacrée l’ISAPS, où de très nombreux chirurgiens internationaux sont venus partager leur connaissance sous la direction de la SOFCEP et le contrôle de la société internationale.

J’ai compris pendant ces 3 jours que le chirurgien esthétique était celui qui possède une vision globale, expert de référence en esthétique. Maitrisant les solutions qui vont de la médecine à la chirurgie esthétique, ce qui permet de préconiser les traitements les plus adaptés et éventuellement de les combiner. 


La chirurgie esthétique semble avoir trouvé sa voix, ne laissant plus la place pour « l’à peu prêt », mais plutôt pour la réflexion, la confrontation de points de vue, ne parlant plus de peau mais de découpe, utilisant le cadavre comme alibi, comme compagnon dans cette démarche ( pacifiste ).

J’ai pu constater que les jeunes praticiens sont bien accompagnés, le patient est entre de bonnes mains, est-ce un avis idéaliste dû à ma profession ? une dysmorphophobie de ma pensée ? il ne me semble pas, en fait j’en suis sûr, je suis même rassuré, comme réconforté pour le patient.

Le corps est bien la nouvelle religion du XXI siècle.

Thomas Josse 


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Contact presse : Patricia Benitah : pbcom@wanadoo.fr