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LE POUVOIR DE LA PHOTOBIOMODULATION

J’ai eu le plaisir de participer aux journées de la LED ACADEMY les 1,2 et 3 Novembre 2019 à Nice pour découvrir une belle mission ; Promouvoir la connaissance autour de la photobiomodulation dans une utilisation médicale & esthétique.

En effet ces journées étaient dédiées aux avancées de la photothérapie dynamique dans le cadre de l’European Led Academy et ont réuni des spécialités très différentes avec un regard translationnel très prometteur.

Pour toutes celles et ceux qui ne connaissent pas encore le terme ; photobiomodulation, voici une brève définition 

Pour comprendre le principe scientifique nous pouvons commencer à parler de la base ; La lumière, telle une source d’équilibre tant convoitée pour ses propriétés. 

D’un point de vue universel, il n’y a pas une lumière, il y a des lumières. Naturelle ou électrique, elle est parfois intense, presque aveuglante. Plus douce, elle peut être diffuse. Timide, elle scintille, rayonne et se reflète quand un artiste la met en scène. 

La lumière est l’un des éléments les plus importants des arts de la scène. Si elle permet de révéler ce qu’il y à avoir, elle crée également du sens et provoque des émotions, elle invente un nouveau monde. 

L’idée de lumière s’impose comme la métaphore la plus efficace pour évoquer l’intelligence ou la connaissance ! Chercher à connaître, apprendre, interpréter, comprendre. Et voici comment la lumière, progressivement, s’est assimilée à un progrès dans la connaissance.

Saviez-vous que nous appelions le XVIIIe siècle « Siècle des lumières » parce qu’il proclamait le triomphe de la raison. Comprendre d’un seul coup, franchir un palier dans la connaissance, c’est avoir une « illumination ».

De la contemplation à la maitrise de la lumière….

Le rayonnement solaire, porteur de lumière et de chaleur, rend possible la vie sur terre : il consiste en un bombardement continu d’ondes électromagnétiques, dont certaines sont perceptibles à l’organe humain appelé « oeil », fruit d’une longue évolution.

C’est ainsi que nous « voyons ». Cette conception moderne de la lumière semble peu compatible avec sa nature « sacrée ».


En effet, peu à peu le soleil disparaît des cultes. Notre étoile perd ses propriétés divines à mesure qu’elle fait l’objet d’une investigation scientifique. 

C’est la lumière elle-même, indépendamment de sa source physique, qui va en hériter des qualités symboliques. Car elle reste dans l’imaginaire le signe du sacré, son vecteur. 

Dans un mouvement inverse, on essaie de capter la lumière avec des instruments de précision, d’en d’écrire la nature et le fonctionnement. L’invitation de la lumière à offrir la possibilité d’un vertige de la conscience, d’un éblouissement qui fait perdre tout repère et basculer dans le trouble….

Revenons à la définition de la photobiomodulation ; La PHOTOBIOMODULATION est appliquée cliniquement dans le traitement des lésions des tissus mous et l’accélération de la cicatrisation. Le mécanisme de PHOTOBIOMODULATION par la lumière rouge à proche IR au niveau cellulaire a été attribué par les instituts de recherche à l’activation des composants cellulaires de la chaîne respiratoire mitochondriale, résultant en une cascade de signalisation qui favorise la téléphonie cellulaire prolifération et la cytoprotection….

Avec plus de 5000 publications scientifiques, sur plus d’un demi-siècle, la photobiomodulation a fait la preuve de son efficacité. Pourtant, on a commencé à l’utiliser communément en médecine et en esthétique qu’assez récemment ! 

La LED ACADEMY à été le « véhicule » non pas de ces photons mais bien des expertises de différents spécialistes. 

Le DR Henri Clavé (chirurgien gynécologique a dressé une revue bibliographique très exhaustive.

Le Pr Olivier Caselles de l’Oncopole de Toulouse a dressé les bases physiques de ce processus en insistant sur les énergies de réémission (fluorescence, par exemple).

Cristina Barsan, chercheur en biologie moléculaire nous a rappelé les principes de la photosynthèse et ce qu’elle peut apporter aux process de PDT.

Certains orateurs (Dr Karim Abdi, Dr Isabelle Gallay) rappelle leur expérience dans la résolution d’acnés résistantes ou pour parfaire des procédures esthétiques.

Le Pr René Jean Bensadoun a développé les bienfaits que la PBM peut apporter aux inconforts créés par la PDT.

Les Prs Elisabetta Merrigo et Carlo Fornaini ont rapporté leur expérience combinée dans l’utilisation des led, des lasers athermiques et thermiques pour la gestion des lésions cancéreuses et précancéreuses de la sphère ORL.

Ces journées théoriques se sont achevées par des WORKSHOPS dans le centre du Dr Linda Fouque.

Merci au Dr Michele Pelletier et le Dr Linda Fouque pour leurs engagements 

Plus d’information ; http://www.ledacademy.fr

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ET SI L’ÉLÉGANCE ÉTAIT PLUS IMPORTANTE QUE LA BEAUTÉ ?

Mouvement et liberté. L’élégance, en effet est d’abord mouvement donc souplesse. Impossible de penser l’élégance dans la simple conformité à ce qui serait une norme du bon goût, impossible de trouver l’élégance en ne faisant que suivre : il s’agit de se détacher du reste du monde en même temps que de la norme, d’un code social qu’il faut avoir maitrisé pour pouvoir aspirer à s’en libérer. 

Mais si l’élégance n’était que cela, elle se confondrait avec l’allure, ou le style. L’élégance, c’est le style, à quoi s’ajoute quelque chose de « moral ».

L’élégance est plus que le « style » : elle est toujours à la fois esthétique et morale. Être élégant, c’est évoluer avec grâce. Être élégant c’est se mouvoir avec style et bien se comporter, comme si l’un n’allait pas sans l’autre, comme si l’élégance ne pouvait se concevoir sans une destination morale.

C’est probablement cette destination qui vient donner au style ce léger parfum qui le change en élégance. Mais la nuance est mince : l’élégance commence bien par le style.

Avoir du style, c’est apparaître d’une manière qui n’est qu’à soi. Avez-vous remarqué que le style se reconnaît de loin ? 

Dans un espace, soudain le style surgit au milieu d’une foule. Vous ne pouvez pas encore distinguer les traits du visage, vous ne discernez pas encore la nature des ses vêtements ou de ses bijoux pourtant le style ne se discute pas. Qu’avez-vous donc saisi ? 

L’élégance de son style, la marque d’une singularité en quête d’elle-même. L’élégance est toujours de l’ordre du surgissement .

L’ élégance donne envie d’élégance. Il y a exemplarité de l’élégance : si l’élégance de l’autre ne se copie pas, elle peut toutefois inspirer. 

Le simple fait de rencontrer l’élégance peut nous donner des ailes, nous rappeler simplement que l’élégance est possible. C’est la vertu, morale au fond, de l’admiration ; nous admirons pour nous nourrir, nous remplir de l’idée que nous pourrions nous aussi devenir admirables. 

Que quelqu’un persiste dans l’élégance au coeur de l’adversité, que quelqu’un continue à bien se comporter au milieu de tous les autres qui ont démissionné  ;  voilà qui vaut plus que tous les grands discours. 

Distinction ou mimétisme ? Retenue ou extravagance ? Jeu d’apparence ou authenticité ? Source d’admiration ou de jalousie ? 

L’élégance est à la fois mouvement, style est esprit dont l’enjeu est comme l’expression d’une essence qui transcende les tendances du moment. 

L’élégance est une qualité. Esthétique évidemment, d’ordre moral et intellectuel également. Elle peut cependant devenir dangereuse lorsqu’elle défie le politique. À trop se distinguer, elle attire les foudres. Censée être universelle et intemporelle, ne serait-elle pas malgré tout un brin culturelle et fluctuante ? 

Le temps efface certains repères, certaines frontières. La perception s’altère, l’appréciation se transforme. Un comportement, un vêtement, une gestuelle s’apprécieront différemment selon l’époque et le contexte. 

Si l’élégance est équilibre, les élégants ne sont-ils pas des équilibristes ? 

Visuel ; Alejandro Donaire at Sight Management, Jose Luis Pedrera at Francina and Carlos Bretones

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AMWC 2019 ; EMBARQUEMENT !

L’AMWC s’est imposé depuis plusieurs années comme l’événement scientifique incontournable en matière d’anti-âge.

Sa particularité ? Allier l’apprentissage pour des jeunes praticiens venus du monde entier mais aussi des plus confirmés, le business entre praticiens – industriels , la décontraction d’une French Riviera et le pétillant des soirées qui ouvrent la danse vers la belle saison.

Pour ma part, c’était ma 4ème édition, la meilleure ? Oui ! 

Pourquoi une t-elle affirmation ? Avant de rentrer dans les détails j’aimerai m’arrêter sur ce mot ; affirmation, en définition ;  Donner une chose pour vraie, énoncer un jugement comme vrai.

Le vrai voilà encore un mot qui m’arrête ; il ne colle pas toujours avec le milieu du médico-chirurgico esthétique. 

Pourquoi ? Serait-ce les bouches outrancières de certaines femmes venus de pays lointains, la lutte contre un état naturel qu’est le vieillissement ? Certaines procédures modifiant les traits naturels d’une silhouette ? Où l’apanage du camouflage pour masquer les années qui ce sont écoulées  ? 

Et bien comme souvent j’ai envie de faire un pied de nez aux idées pré construites pour clamer au et fort que le VRAI était bien au rendez-vous sur le Rocher lors de cette édition de l’AMWC 2019 ! 

Tandis que les mauvais esprits s’arrêtent sur les dorures, et les étoiles du ciel Monégasque, je pense surtout à l’humain, ou devrais-je dire aux femmes et aux hommes qui oeuvrent tous les jours pour atténuer les complexes de nombreux patients. 

Dans notre époque devenue folle, manquante de sens, pourquoi devrions nous jeter des pierres ( précieuses ) sur ces praticiens ? Pourquoi devons nous lever les armes dés que le mot «  esthétique » apparaît ? 

Ce mot m’interpelle  ; Esthétique –  Le terme esthétique prend une signification différente selon les langues, n’ayant pas été adopté aux mêmes périodes, et à la suite de l’influence des mêmes œuvres philosophiques (celles de Kant et Hegel notamment). 

L’esthétique est « la théorie, non de la beauté elle-même, mais du jugement qui prétend évaluer avec justesse la beauté, comme la laideur ». En découle de ce mot l’esthète-  personne sensible au beau. 

Quoi de plus profond que le beau ? Quoi de plus universelle que le beau ? 

La question oppose deux camps. Pour les historiens « rien de plus culturel que la beauté physique   ».  Les anthropologues ont de nombreux arguments montrant la relativité des critères selon les sociétés.

La beauté est injuste car très inégalitaire. Mais ce n’est pas tout. S’y ajoute un constat plus cruel encore : le beau possède le privilège supplémentaire d’être associé à ce qui est bon et bien. 

Le lien entre « beau » et « bien » s’ancre dans le langage, même là où les deux mots sont parfois synonymes. On dit une « belle personne » en parlant de ses qualités morales et « vilain » est synonyme de « méchant », comme s’il suffisait d’être beau pour être paré de toutes les autres qualités.

Les enquêtes de psychologie sociale le confirment : la beauté est spontanément liée à l’intelligence, la gentillesse, la santé, la sympathie, etc. En somme, « ce qui est beau est bien »

Au-delà des variations historiques et sociales, l’appréciation de la beauté varie bien selon les époques et les cultures.  Quoi qu’il en soit le beau réuni, le beau améliore les échanges, fluidifie les corps, que demander de plus ? 

Bref, on comprend dans ces conditions que les astuces pour bien vieillir, que les techniques chirurgicales, que les acte médico-esthétiques se portent bien.  L’importance que l’on accorde aux apparences est tout sauf de la futilité ! 

Quelques coup de coeur ? 

MIRADRY ; Première technologie médicale, qui élimine définitivement en toute sécurité la transpiration et les odeurs au niveau des aisselles. Le plus ? 

L’approbation de Miradry a été obtenue par la Food and Drug Administration Américaine en janvier 2011, avec à ce jour 190 000 traitements ont été réalisés à ce jour ! 

IPAAM ; La France compte 26 millions de personnes qui ont 50 ans et plus. Ils ont tous la même envie : vivre longtemps et en bonne santé. La consultation iPaam propose un questionnaire médical exhaustif de 220 questions, rempli directement par le patient depuis un iPad connecté à la plateforme. iPaam vous donne les résultats en temps réel.  iPaam vous recommande dans tous les cas un accompagnement personnalisé avec des actions concrètes à appliquer dans la vie quotidienne.

HYDRAFACIAL ; Un système unique d’application de sérum place le soin HydraFacial dans une catégorie à part !  Tout le monde peut en bénéficier. HydraFacial répond à tous les besoins en matière de soins de la peau.

EMSCULPT ; Le système EMSCULPT favorise la prise de muscle et l’élimination des graisses aussi bien chez les femmes que chez les hommes. En outre, le EMSCULPT constitue la première méthode de remodelage des fesses non invasive au monde.

ORIGIN : Le laser ORIGIN est un nouveau laser doté des dernières technologies et qui permet de réduire les effets du temps et les diverses agressions sur la peau. Ce laser permet de traiter plusieurs indications notamment : les cicatrices, les cicatrices d’acné, les vergetures, les tâches pigmentaires (mélasma, …).

….

THOMAS JOSSE 

En conclusion, au-delà de s’offrir une nouvelle jeunesse, il faudrait déjà vivre, ne pas oublier cette définition qui va au-delà des frontières de l’apparence, de la langue, de la forme et de l’esprit, vivre n’a jamais été aussi pluriel, n’a jamais été autant ma priorité que depuis cette 4 ème édition  de l’AMWC 2019 qui a su encore une fois créé cette bulle enchantée …

Contact communication : agencethomasjosse@gmail.com 

Poursuivre l’aventure ;  https://www.euromedicom.com/en/home.html

Merci à l’Agence de Presse Nat Communication pour son éternel professionnalisme : https://www.natcommunication.fr/

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L’IMCAS 2019, AUJOURD’HUI, DEMAIN, HIER.

 

 

Nous sommes en Février, le célèbre congrès IMCAS 2019 est déjà derrière nous.

Toujours autant de découvertes et de perfectionnement pour atteindre l’ultime réjuvénation et même chez les plus jeunes patients !

Il s’agit pour moi de mon 3 ème IMCAS, 3 années à parcourir ce congrès, ce salon, ce palais des congrès, cette adresse physique qui existe le temps de quelques jours avant de disparaitre en laissant dans la tête des congressistes cette motivation si importante pour les praticiens venus du monde entier.

De retour chez soi, on fait le point, le tri, le ménage, on vire, on réarrange sa technique, on réaménage son cabinet pour placer tel ou tel appareil parfois douteux.

Il est toujours incroyable de ressentir cette excitation que nous avons avant un tel rassemblement, entre les rendez-vous à honorer, les rendez-vous à éviter, les sourires forcés, et les phrases politiquement correctes lancées à la volée.

Un congrès à un quelque chose de si particulier qu’il en fait un lieu de vie à part entière, un lieu où l’on vient sonder le pouls d’un univers.

Cette année nous avons constaté que la chirurgie esthétique explose chez les jeunes, la faute à qui ? Aux réseaux sociaux ? À une génération bercée par Nabila ? Ou génération canapé / Kardashian ?

Une chose est sûre, les patients n’ont jamais été aussi jeunes que l’aube mais ils ont l’âge d’un toujours. Cette génération née avec un portable greffé et baigné au selfie.

Dans un monde d’accélération constante et de saturation de la mémoire. Dérober le moment, le figer, le garder, le stocker et le revivre plus tard. Devant son écran, si on a le temps. Voilà venu le temps des selfies, et avec les problèmes d’estime de soi. Cette estime n’est pas qu’une affaire d’intimité, de soi à soi, surtout avec cette surexposition. Faudrait-il placer un filtre ou consulter ?

Une chose est sûre, le selfie est devenu le parfait alibi pour consulter «  Docteur ma bouche est de travers », « Docteur mon nez est petit », « Docteur mon teint part en roue libre ».

Et si ce face à face chaque matin avec le miroir n’était pas mieux qu’un face à face avec son image virtuelle ?

Nous pourrions même constater que l’on ne vieillit pas continûment, mais brutalement et par à-coups, d’où l’intérêt de consulter assez tôt et d’éviter les grandes transformations.

Sauf qu’il est primordial que le praticien reprenne les manettes de son métier, de son diagnostic jusqu’a imposer le protocole et ne plus se laisser faire par une patientèle avide de tape-à-oeil.

Le praticien doit être un jongleur, il doit savoir combiner les techniques sans en faire trop, mais juste rester dans le subtil, il doit savoir dire « non », laisser un visage s’exprimer. Il doit être au courant des tendances ; «  le teint dewy », reproduire la forme de bouche d’une célèbre blogueuse.

Il doit savoir associer le suivi, proposer une cosmétique médicale, gérer sa communication, et ses notes GOOGLE , assurer ses nombreuses formations. Finalement dans cet univers rien n’a jamais été aussi neuf.

Il y a 3000 ans, les Egyptiens et les Indiens pratiquaient des opérations de modification ou de reconstruction des lèvres, des oreilles et du nez. Aujourd’hui avec cette banalisation de l’acte esthétique comment peut-on encore parler de beauté quand les « normes » ne semblent plus être la priorité ?

Face à la multiplication des techniques et des appareils qui ont envahis le cabinet comment peut-on encore apporter une approche logique à la demande de plus en plus complexe d’un patient de plus en plus averti ?

De sa naissance, à aujourd’hui, la profession a pris un tournant majeur pour s’imprégner de son époque, et devrai offrir plus que jamais une approche « humaine » à l’heure de la robotisation.

Du côté de l’IMCAS 2019, la tendance n’était pas à la grande nouveauté mais plutôt à la stratégie, acquisitions de nouveaux produits, rachats entre labos, affinement de techniques, nouveaux réglages de paramètres, optimisation de protocoles et nouvelles associations d’actes.

Et si la vraie révolution se située sous la ceinture ? Sous un élan d’humanisme et d’intégrité la restauration vaginale et l’intimité de l’homme est désormais prise en charge en cabinet médical. Les injectables changent de zones, les lasers changent d’images pour offrir un vagin comme neuf et un pénis frémissant, comme en témoigne le DU DUMEG organisé à Creteil.

À m’écouter nous pourrions presque penser que nous sommes dans un mouvement altruiste, ou chaque praticien s’efforce d’offrir le meilleur à son patient dans le meilleur des mondes.

Mais, avons-nous éviter de justesse la métamorphose de l’homme ? La femme mérou, l’homme « Ken » et la fausse Barbie aux seins disproportionnés ?

Il est vraie que la métamorphose peut être séduisante, puisqu’elle est le principe de toute naissance et de toute renaissance, la métamorphose met corps et âme au diapason.

Elle traduit un désir en regard puis en geste. Elle convertit la fin en son contraire. Là où tout est fugace elle est seule éternelle, mais est-elle le but de l’intervention esthétique ?

Un médecin peut-il transformer un corps avec comme seul alibi le désir d’un patient déstabilisé émotionnellement ? Mais au fond quel est le rôle du praticien ?

Un point mérite mon attention, comment passer à coter des « visionnaires », ou plutôt des lanceurs d’alertes présents à l’IMCAS, comme le professionnel Jean Yves Coste de la société Michel Dyens.

Lors de ce congrès, nous parlions également du transhumanisme, nous n’y sommes pas mais il séduisant  de penser qu’il faut prendre le tournant et aller vers une médecine préventive et intégrer des nouveaux outils dans un arsenal déjà vaste. Comme par exemple la plateforme médicale spécialisée sur l’expertise et le diagnostic de la médecine anti-âge ( IPAAM ) disponible dans certains cabinets.

Le transhumanime peut faire rever certaines personnes, mais le transhumanisme n’est pas qu’une recherche technologique, c’est avant tout une utopie.

Comme toute utopie, elle se construit sur un rejet, une opposition à un paradigme l’ayant précédé. Le repoussoir des transhumanistes, c’est le XXe siècle décrit comme une période ayant imposé un ordre mortifère et endigué tout ce qui promettait d’émerger. Le transhumanisme suppose la malléabilité ontologique de l’être humain. 

Mais que devons-nous en penser ? Accueillir ce changement les bras ouverts jusqu’à bouleverser la conception de l’homme ? ou alors faire de la résistance en prônant notre pleine conscience ?

Changer l’être humain plutôt que changer le monde, résonne soudainement. Les pro transhumanisme pensent qu’il serait mieux d’améliorer l’humain par des moyens technoscientifiques dans une optique adaptative que d’améliorer nos conditions de vie sociales par des moyens politiques. Ce renversement marque une rupture importante avec la culture humaniste des Lumières, qui encourageait au contraire les êtres humains à conquérir leur autonomie sociale et politique.

J’aimerai conclure par un remerciement à toutes ces praticiens que j’ai croisées en un an. Jeunes ou vieux, hommes ou femmes, ils ont en commun cette présence, cette empathie et cet engagement de ceux qui ont choisi ce métier de passion. Un aplomb contagieux, fait de joie et de patiente, de maîtrise, de fierté et de même peut être de coeur. Sans oublier de féliciter l’IMCAS pour le niveau d’excellence de ses congrès !

Thomas Josse

Poursuivre l’aventure ; https://www.imcas.com/en

Contact communication ; agencethomasjosse@gmail.com

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VIVRE ET NE PAS MOURIR, ET SI ÇA NE DATE PAS D’HIER ?

Vivre et rester éternellement jeune, et si je vous dis que nous en révions déjà à l’époque médiévale ? Mais nous croyons également que l’immortalité ne soit finalement une malédiction…

Immortalité est l’un des plus vieux mythes de l’humanité. Mais on peut atteindre l’immortalité de plusieurs façons: faut-il ne jamais vieillir? Ne jamais mourir? Rajeunir de temps en temps? Au Moyen Âge, on pense ce rêve à travers plusieurs modèles.

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LA MÉDECINE ET LA CHIRURGIE ESTHÉTIQUE SUIVENT L’ÉVOLUTION DE LA BEAUTÉ MASCULINE

 

Imposée par des codes esthétiques de chaque époque et de chaque culture, la beauté telle une norme évolue au fil des siècles.

Au cours de l’Antiquité, les corps sont robustes, les visages juvéniles aux traits légèrement anguleux à l’image d’Apollon.

Au contraire, sous Louis XIV, le processus de féminisation est total au point de porter la perruque, de s’enduire de maquillage et de poudre, un homme empreint de délicatesse et d’esprit.

Aujourd’hui nous assistons au retour d’une certaine harmonie esthétique ou les excès du passé se nuancent de manière subtile et cohérente.

De plus en plus de praticiens envisagent la beauté au masculin sous un œil averti et nous révèlent quelques règles essentielles pour un résultat réussi.

Féminin ou masculin, le visage évolue, il vieillit selon un processus physiologique quasi identique et imprime au fil du temps les expériences d’une vie.

L’égalité des sexes devant les stigmates de l’âge pourrait suffire à justifier d’appliquer les techniques de rajeunissement d’égal à égal.

Pourtant, il faut garder à l’esprit une vision de la beauté masculine opposée à une vision de la beauté féminine focalisée sur la jeunesse, la douceur et la fragilité.

L’analyse précise du visage d’un homme permet de capter des émotions négatives qu’il convient toujours d’éliminer. De petits défauts qui parfois expriment la fatigue, la sévérité, la tristesse ou l’amertume seront donc la cible des traitements.

Les injections de toxine botulique sont très utiles pour faire disparaître des « rides du lion » trop profondes qui expriment toujours la

sévérité ou une grande rigueur.

Les cernes, les rides du lion, la vallée des larmes, les plis d’amertume sont la cible idéale des injections d’acide hyaluronique.

Ne pas oublier de traiter le qualité de la peau.  Certaines tâches brunes ou des rougeurs trop visibles n’ont pas leur place sur un visage où le teint doit être uniforme.

Pourquoi cet homme a-t-il changé?

Le milieu professionnel toujours plus élitiste contraint à donner le meilleur de soi-même, on ne peut plus se contenter d’être efficace ou performant, il faut désormais le paraître.

La séduction s’invite également dans le débat : notre époque voyant de plus en plus de mariages tardifs ou de deuxième vie, deuxième chance, parfois davantage…

N’oublions pas que la beauté est un concept difficile à cerner…..

Contact communication ; agencethomasjosse@gmail.com

Photo @ IblameJordan

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LE RÊVE D’UNE GÉNÉRATION, DEVENIR PHOTOGÉNIQUE !

La photogénie est pour certains une question d’ossature du visage, ombre portée, grain de peau, capacité à accrocher la lumière.  Pour d’autres une bonne harmonie avec soi-même, quelque chose de très spontané qui n’a rien à voir avec la beauté. Et pour le commun des mortels la définition est plus simple ; Être beau en photo ! Pourquoi la photogénie échappe à la définition ?

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POURQUOI L’HOMME MODERNE PASSE CHEZ LE MÉDECIN ESTHÉTIQUE »

Vous avez l’impression que l’homme est en reste en ce qui concerne son apparence ? Si vous avez l’impression c’est juste la presse qui a plus d’inspiration pour parler de la femme…

Pour 2018 les résolutions ont été plutôt sages, ou plutôt sportives, puisque le sport est le loisir préféré des Français, devant la lecture, la télévision ou encore la musique.

Le marché du sport représente même environ 37 milliards d’euros en France, soit près de 2 % du (PIB) national. Et si pour 2019 il fallait préférer miser sur la masculinisation de l’homme pour rester dans la course ?

Qui dit masculinisation ne dit pas obligatoirement « sur-musculature », au risque d’être « too much ».

À l’inverse le métrosexuel est-il toujours dans la course ? Les hommes sont-ils en train de perdre le pouvoir, de passer au second plan, de se laisser écraser par des femmes de plus en plus dominantes ?

Qu’entend-on par « masculinisation » ? Quelles idées fondent nos représentations du masculin ?

Une journaliste américaine, auteure de The end of men, qui nous affirme peu ou prou que ça y est, l’ère nouvelle est arrivée, les femmes ont des diplômes, des métiers bien payés, tandis que les hommes sont largués, ne pigent pas comment prendre leur nouvelle place, perdent leurs repères ! Ah bon ? Les lignes de l’identité masculines ont-elles bougé ? La domination masculine peut-elle aussi faire des dégâts sur les hommes ?

C’est quoi, être un homme ? Être un homme, jusqu’à présent, c’est surtout ne pas être une femme. La norme masculine en vigueur rejette ce qui est perçu comme « féminin », encense la « virilité », la force, le courage, la domination…

La représentation de la féminité, celle de la masculinité ne repose sur rien d’immuable : les identités de genre sont acquises, et non innées. De fait, bon nombre d’hommes pourront ne pas se sentir à l’aise face à ces injonctions à la virilité. Que se passe-t-il lorsque l’on ne peut et/ou ne veut pas se conformer à ces rôles masculins ?

Rassurez-vous l’homme idéal n’existe pas, mais pourtant de nombreux professionnels de l’image semble aller dans le même sens ; son visage doit avoir du caractère !

Au cours des temps immémoriaux, un homme attirant à des traits que l’on peut définir comme masculins: le nez droit, les mâchoires carrées, le menton prononcé, les sourcils épais.

Nous pourrions peut être même dire qu’il existe un visage masculin idéal ; une mâchoire carrée et un angle mandibulaire bien défini, un menton carré, prononcé et avancé. Une arcade sourcilière bien définie avec des sourcils horizontaux, bas, projetés vers l’avant. Des yeux étroits. Des pommettes hautes et rectangulaires.

Le front masculin, vu de profil, suit une ligne oblique du liséré du cuir chevelu aux sourcils avec une typique projection osseuse au niveau des sourcils. Un nez droit. Un rapport largeur/hauteur du visage élevé, soit un visage plutôt large avec une hauteur faible de la zone médiane.

Du côté de la médecine esthétique le but est de définir les traits sans apporter trop de volume ! Pour cela le praticien va pouvoir utiliser éventuellement le gel “Restylane Lyft ”  tout en combinant sur la partie haute du visage la toxine botulique ” Vistabel / Azzalure / Bocouture ”

Le corps n’est pas en reste avec le nouveau produit «  HYAcorp » qui a le mérite de dessiner des pectoraux pour ceux qui n’en sont pas assez dotés !

HYAcorp permet de corriger le volume des fesses et de les dessiner de façon à obtenir une forme sculptée, sans chirurgie et ça pour un résultat allant jusqu’à 24 mois !

Et du côté du bourrelet récalcitrant ? La cryolipolyse par Coolsculpting by Allergan ou Cristal by Deleo vont pouvoir en venir à bout !

Vous avez compris que la médecine esthétique pouvait vous apporter du caractère, mais rien n’est simple dans cette « masculinisation » puisque depuis peu, l’image du masculin vacillerait ; rien n’est bouleversé, rien n’est en crise, mais un changement pointerait timidement le bout de son nez : certains hommes s’approprieraient des caractéristiques jusqu’alors perçues comme non-viriles,… mais là c’est un autre débat ! On ne naît pas homme, on le devient » !

L’interview du Docteur Pierre Louis Roubelat, médecine esthétique, Cible Clinic, Paris 8ème

 

 

Lorsqu’un patient vient vous voir, quelle est sa demande la plus fréquente ?   

L’homme de 40 à 60 ans souhaite corriger les cernes ou les sillons nasogéniens, celui de 20 30 ans un défaut comme une bosse nasale ou accentuer les traits du contour par exemple avoir une mâchoire plus carrée ou un menton plus fort.

La demande la plus fréquente chez la patiente est de gommer des émotions négatives, tristes, fatiguées, qu’en est-il de l’homme ?

Pareil pour l’homme mûr qui veut être “ rafraîchi “ avoir bonne mine, ne plus avoir l’air fatigué ou triste. L’homme plus jeune demandera d’avoir l’air plus dynamique avoir un look plus viril.

Vous parlez souvent de masculinisation avez vous l impression que la prise en charge médico esthétique de l’homme est encore trop « féminine » ?

Moins maintenant, on a pendant des années transposé aux hommes les mêmes techniques d’injection de la femme, les mêmes produits injectés dans les mêmes zones anatomiques.

L’analyse du visage masculin au cours du vieillissement ou non, pour proposer un rajeunissement ou une amélioration des traits masculins doit s’appuyer sur les particularités anatomiques du visage de l’homme. Le choix des injectables et des techniques d’injection doivent être spécifiques à l’homme.

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Thomas Josse

Remerciement à Cible Clinic pour leur accueil mais aussi leur professionnalisme.

Poursuivre l’aventure ; https://www.cible-clinic.com/

Contact communication ; agencethomasjosse@gmail.com

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DE FACE, DE PROFIL, DE TROIS QUART, MÉDECINE OU CHIRURGIE ? DÉCOUVRONS LE NOUVEL ÉLDORADO DU VISAGE !

J’ai mis du temps à comprendre que ces deux spécialités n’étaient pas ennemies : leurs approches conjuguées leurs sont indispensables dans une époque où la course à l’injection devient folle, et même parfois déraisonnables.

Médecine VS Chirurgie ? Faut-il les confronter ? Les comparer ? Jusqu’à délivrer un diplôme au gagnant et rendre balbutiante la vaincue ?

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POURQUOI LE PATIENT GARDE SECRET SON INTERVENTION ESTHÉTIQUE ?

« Miroir, miroir…. » Les secrets de beauté ont toujours existé, alors peut-on reprocher à une patiente de ne pas révéler son jardin secret ?   

En France les patientes sont peu nombreuses à révéler qu’elles passent chez un praticien pour conserver ou retrouver une certaine beauté. Pourquoi conserver le secret ? Et finalement peut-on leur en vouloir ?

Pour les comprendre, je vais d’abord m’intéresser à la définition du secret en lui même avant d’essayer de comprendre qu’est ce qui anime les patientes à partager ce secret intimement lié à la « French Aesthetic Touch » …

Le secret engendre le mystère, qui est lui-même source de curiosité et entraîne instinctivement un désir d’exploration et d’enquête. En fait, le secret fait partie intégrante de la nature humaine. Il renferme probablement la véritable essence de chaque individu.

Un secret appelle un secret. Il suffit qu’on vous en confie un pour qu’immédiatement il se mette en résonance avec l’un des vôtres qui, à son tour, vous rappelle une histoire, ancienne, et voilà que tout un monde, enfoui, secret, se met à s’animer.

Il est même intéressant de constater que les personnes détentrices de secrets tendent à s’attirer mutuellement, non pour partager ce qu’elles savent, mais parce qu’elles ont besoin de se trouver en compagnie de personnes dans le même état d’esprit. Souvent ces personnes sont irrésistiblement séduites par l’art et donc la beauté – qui est le secret d’un secret.

Il faut être au moins deux pour avoir ou pour garder un secret. Cela nous mettrait sur une première piste ; S’il faut être deux minimum, alors le secret existe que lorsque le praticien partage le secret de l’intervention, ce pacte ne sera pas rompu de son côté puisque le secret médical lui interdit de le révéler.

Le mystère de la beauté est lui-même un secret. Et le fait de receler cette part de mystère, est, pour une femme comme pour un homme, une forme de perfection.

Quiconque a déjà pris une photo d’une femme ou d’une homme a déjà eu un frisson lorsqu’il retombe sur le cliché.  Ça vous force à voir tel moment d’une autre façon. Et parfois, souvent à cause d’un ratage que l’on n’a pas prévu, ( contre exposition, filtre, flou artistique…  ) quelque chose éclate et ça devient un moment magique. Une fois de plus, on ne contrôle pas complètement, pas à cent pour cent.

L’intervention quelle soit médicale ou chirurgicale est une question de maitrise du geste, au même titre que le photographe doit maitriser son appareil.  Mais aussi d’un « quelque chose » de non maitrisé par le praticien. D’une sorte d’abstraction pure, d’une affaire d’intuition, de règles, mais ces règles ne sont pas dans les livres.  Le geste du praticien peut donc emporter loin le patient, jusqu’à changer la façon dont il peut se voir.

Si la beauté est une question de mystère, nous pouvons nous poser alors cette question ;  pourquoi de nombreuse patientes demandent « la bouche pulpeuse d’une starlette d’un soir » au lieu de demander « la bouche » la plus mystérieuse, celle de la Joconde par exemple ? Celle que de nombreux artistes cherchent à imiter….

Il est triste de constater que a plupart du temps, on passe devant des beautés, mais aucune ne vous arrête. La beauté commerciale en est le plus parfait exemple. Moi, j’aime les beautés qui font réagir, celle qui donne le frisson, celle que l’on aime photographier et plonger dans le regard de celle ou de celui qui nous regarde, et de toutes les choses qu’elle ou qu’il à dire au reste du monde.

Il est amusant de constater que plus une beauté vous en dit, moins vous en savez. Et moins vous en savez, plus vous éprouvez le besoin de garder le secret.

La beauté est secrète par nature. Tant il est vrai que la vision fugace d’une bouche, peut faire plus d’effet que la nudité la plus osée ! Et si la beauté était une danse perpétuelle entre voyeurisme et exhibition ? Voir ce qui est caché, tout en sachant que le fait même de voir cache l’objet de notre regard, de notre désir…

Nous pouvons laisser la conclusion à René Magritte, ce surréaliste Belge qui nous dit ; « Quelque chose se cache derrière ce que nous voyons ; nous cherchons toujours à voir ce qui est caché par ce que nous voyons ».

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Thomas Josse

Crédit photo ; dovneon